A côté de tout ce brouhaha entendu à la suite de son éviction à l ‘institut des relations internationales du Cameroun (Iric) suivie peu de temps après, par son affectation à l annexe de l Université de Ngaoundéré basée à Garoua, dans la région du Nord, aujourd’hui, Pascal Charlemagne Messanga Nyanding craint plutôt pour sa vie. On les comptait à la pelle. Ces freluquets enjoués publique le lundi 22 mars 2021 par le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), du professeur Pascal Charlemagne Messanga Nyamding à l’annexe de l’Université de Ngaoundéré à Garoua n’était qu’une simple affectation disciplinaire. Car pour eux, ils n’arrivaient pas à comprendre comment, au moment où ce « Biyaiste » des temps modernes caressait encore le rêve d’une nomination à l’un des postes les plus lorgnés de la République, poste ayant le plus souvent amené bon nombre de candidats à faire recours aux incantations de marabouts et autres élucubrations de charlatans déclamatoires de fausse vertu, que ce membre titulaire du Comité central du Rdpc soit « chassé », comme par un coup de vent, à Garoua dans la région du Nord, très loin du sérail et des officines secrets où se prennent habituellement de grandes décisions. Seulement, pour de nombreux observateurs, prêter du flanc à de telles supputations, reviendrait à taxer le pouvoir en place d’avoir une considération abjecte pour cette zone géographique, qui se positionnerait par conséquent comme l’une des délaissées du Renouveau. Ce qui ne saurait être vrai. On le sait très bien, la région du Nord est loin d’être considérée comme la plus délaissée comme tentent de le subodorer, les sermons geignards de ces pleureurs de lucarne. En effet, c’est la région d’origine du tout premier président du Cameroun, et y être affecté, loin d’être un sujet de railleries, est tout simplement un honneur, surtout pour un professeur d’université de la trempe de Pascal Charlemagne Messanga Nyamding, dont les états de service laissent pantois de nombreux agités du bocal. A la différence d’un autre imminent professeur de droit, leader d’un « petit parti » d’opposition, qui s’était fendu d’un procès contre la décision de son ministre pour refuser d’enseigner « les moutons du Nord ». On ne cessera jamais de le dire assez. Les nominations à des postes à l’enseignement supérieur sont à la dévolution du ministre éponyme. Elles sont de cet fait exercées ad libitum. Ce qui veut dire qu’un enseignant peut tout au plus récriminer contre l’opportunité de telle fonction en relation avec telle disposition statutaire ou telle situation personnelle. Cependant, le juge de l’opportunité de responsabiliser, étant également le juge du rendement et le théoricien des grandes attentes, il revient à ce dernier de décider en conséquence. L’éventail de son pouvoir de décision couvrant ainsi une large palette interactive qui implique le relationnel. Les postes nominatifs, fussent-ils attribués à des professeurs d’université, sont astreints à une certaine réserve à l’égard des supérieurs. En conséquence, la nomination ne saurait être un droit qu’on réclame à cor et à cri. C’est d’ailleurs ce que de nombreux censeurs autoproclamés et autres pourfendeurs du Renouveau n’arrivent toujours pas à assimiler, préférant s’adonner à un amalgame abject et de mauvais aloi, dans le but tout simplement de brocarder le pouvoir de Yaoundé. Objet de manipulation Pourtant Charles Atangana Manda, le non , moins directeur de l’Observatoire des médias au ministère de la Communication n’a eu de cesse de le rappeler : « (…) les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord, à l’instar des sept autres régions du pays, sont consubstantiellement du Renouveau national ! Elles sont et demeurent au cœur du Renouveau et de son très illustre promoteur. Nul n’utilisera ces zones géographiques comme objets de manipulation où d’instrumentalisation de l’opinion. » C’est d’ailleurs toute cette agitation qui & fait dire à l’ancien chef du départe-ment de l’intégration et de la coopération pour le développement à l’iric que sa vie serait en danger. Dans une forme de mise au point, rendue publique sur sa page Facebook le lundi 22 mars 2021, il dit tout son ras-le-bol. « La situation est très grave en moment depuis mon audition au secrétariat d’Etat à la défense (Sed), le 9 mars dernier, aucun jour ne passe sans que je ne reçoive des menaces de mort ou des intimidations administratives. Cet acharnement doit s’arrêter. Car jusque-là, rien ne justifie une telle hostilité tourbillonnante vis-à-vis de moi. J’ai tout donné à mon pays et à mon parti le Rdpc (Rassemblement démocratique du peuple camerounais) allant même jusqu’à perdre une partie de ma vue, jusqu’à perdre mon meilleur ami Charles Ateba Eyene et bien d’autres choses sur le champ de bataille politique. » Et de conclure : « à l’heure où je vous écris ces quelques lignes, je vous confirme qu’ils n’ont qu’une seule intention, c’est de m’assassiner… J’ai vraiment l’impression de rêver face à cet acharnement. M’imposer ce qu’ils veulent faire là n’est pas humain. » Si ces différents passages au Sed (les 9 et 11 mars 2021 ), pour « propagation de fausses nouvelles » ont à la fois suscité railleries et la consternation au sein de l’opinion publique nationale et internationale, de nombreuses langues qui ne cessent de se délier indiquent que ce biyaiste invétéré, qui croit être au cœur d’une cabale et d’un acharnement politiques, est surtout victime de son excès de zèle médiatique et surtout de sa langue fourchue qui lui aurait joué de sales tours. Si l’on en croit du moins la réaction de cet internaute sur la page Facebook du Pr. Charles Messanga Nyamding. « Il y a des médias qui vous ouvrent leurs antennes, vous excitent à la parlotte, vous encouragent au bavardage, à la calomnie, à la délation, à la diffamation, à l’invective, au dénigrement, au sabotage et même aux injures en vous faisant croire que vous êtes aimés des auditeurs ou téléspectateurs, qui parfois appellent pour vous féliciter sur l’antenne, alors qu’en réalité, ces médias sont utilisés par ceux-là mêmes que vous croyez insulter, quand ils ne roulent pas tout simplement pour l’opposition, avec pour but de vous détruire systématiquement. Voilà pourquoi il faut de temps en temps prendre ses distances avec les médias et y aller sans excès. Les médias sont comme des drogues qui, le plus souvent vous font croire que vous êtes ce. que vous n’êtes pas et à la fin ça vire au délire. » Pouvait-on lire. Est-ce à dire que l’affectation du Pr. Messanga Nyandimg à Garoua visait tout simplement à écarter ce dernier des plateaux de télévision et radios de la cité capitale et de Douala, qui sont devenus ses véritables rings de boxe, où volent en éclat, toute sorte de coups ? That’s the real question !
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