Marie lissouck : le mrc est le seul vraie parti politique de l'opposition

Écrivaine camerounaise et militante pour la libération du Cameroun, elle soutient que le parti de Maurice Kamto joue parfaitement son rôle, celui de contre-pouvoir à la gouvernance du vieux lion. « Le Mrc est le seul et vrai parti politique de l’opposition. Les politiciens du village ! Ces pions qui ne fonctionnent que par l’estomac, sont pathétiques. Quand ils veulent qu’on parle d’eux, ils mentionnent 3 lettres :(Mrc). C’est leur jackpot de visibilité », affirme l’écrivaine dans une sortie, ce vendredi 20 novembre 2020. D’après elle, le parti de Maurice Kamto dispose d’une idéologie qui promeut le bien-être du citoyen camerounais. « En même temps, comme je les comprends ! Le Mrc est le seul et vrai parti politique de l’opposition. Un parti avec une idéologie pour le bien-être de tous les citoyens camerounais sans tribalisme. Pour le reste, lorsqu’on est qu’une coque vide on ne peut que tricher pour paraître: se montrer comme on aimerait être sans se l’avouer. Alors, à défaut d’être à la hauteur on critique sans fondement. Pauvre Cameroun », poursuit celle qui se présente comme la petite plume du peuple. Fantôme Marie Lissouck est connue pour sa critique acerbe sur le régime de Yaoundé. Le 13 novembre 2020, elle critiquait la réapparition de Paul Biya aux obsèques de sa sœur ainée. « Biya, le tout-puissant est ressuscité. Son silence sur le drame de 7 enfants sauvagement assassinés à Kumba, pour lui, c’est une non-affaire, un non-évènement. Admirons ! De la vie fleurie jusqu’au tombeau. Un parterre de roses blanches pour une femme qui a bien vécu. Et le silence pour les anges de Kumba. J’ai juste la rage », avait-elle écrit. « Mais ce fantôme au masque mal ajusté doit savoir qu’aucun corps ne se transforme en or, une fois mort. Et, comme disait : (Denis Diderot), « Pourrir sous du marbre, pourrir sous de la terre, c’est toujours pourrir. » Et j’ajouterai, peu importe le prix du cercueil et un tapis de fleurs, le mort n’est que l’époux du silence », avait-elle indiqué.