[Politique]l'ancien ministre Amba Salla menacé d'être chassé du Rdpc

Leur cas est examiné dès ce 24 août 2020 par la Commission de discipline mise en place par le Secrétaire général du Comité central du parti au pouvoir. Jean Nkuete, secrétaire général du Comité central RDPC. Ils sont 90 militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti du président Paul Biya, à faire face dès ce jour aux membres de la Commission de discipline du parti. Commission présidée par Peter Mafany Musonge. Cités pour des cas d’indiscipline constatés pendant la période électoral des législatives et des municipales du 09 février 2020, ces militants encore plusieurs peines : du blâme à l’exclusion totale du parti. Certains se sont rendus coupables d’avoir bravé les directives du parti au cours de ces élections. Au rang de ceux qui comparaissent, des grands noms du « Parti du flambeau », tel que rapporté par le journal « Défis actuels », de ce lundi 24 août. Il s’agit par exemple du cas de l’ancien ministre des Travaux publics, Patrick Amba Salla, coupable de s’être porté candidat à la mairie d’Ayos contre Paul Ndongo unique candidat autorisé par le parti. A Maroua, Hamadou Hamidou avait fait traîner la désignation du maire de la ville en faisant voler en éclat le consensus recherché autour d’Issa Youssouf, le candidat de la direction du parti. A Monatele, des conseillers municipaux vont comparaitre devant la Commission Musonge pour avoir voter contre leur parti au moment de la constitution du bureau municipal. A Ngoumou, « lors des élections municipales et législatives de février 2020, Marie Thérèse Abena Ondoa, présidente départementale du Rdpc, avait été prise à partie par Tatiana Biloa, présidente de section Rdpc de Ngoumou et par un ou deux autres conseillers municipaux », d’après le journal Défis actuels qui cite Charles Atangana Manda, président du groupe communal Rdpc de Ngoumou. Pour cet incident les outrecuidants ont été traduits devant les instances disciplinaires du parti. Quant à Saint Eloi Bidoung, élu municipal de la commune de Yaoundé VI, connu pour ses sorties épistolaires souvent contre son parti, il est accusé d’ « une indiscipline notoire vis-à-vis des responsables désignés par le Comité central du Rdpc lors des élections municipales ». Il devra répondre d’au moins deux chefs d’accusation : s’être présenté, sans l’aval du parti, en mars comme candidat au poste de maire de la ville de Yaoundé ; et d’avoir perturbé l’élection du maire de la commune de Yaoundé VI. Pour le reste se sont des militants relevant de Yaoundé IV, Obala, Elig-Mfomo, Akom II, Nguelemendouka, Kobdombo, Edea, Makene, Bafia etc ; qui sont concernés. Le dernier conseil de discipline de du RDPC s’était tenu en 2014, après les élections locales de septembre 2013.


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