Face à la recrudescence des crimes atroces observés ces derniers temps dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso), le ministre de l’Administration territoriale (Minât), Paul Atanga Nji, vient de prendre des mesures conservatoires dans le cadre de l’acquisition et l’utilisation des machettes et du fer à béton dans cette partie du pays. En devenant comme ils sont devenus depuis quelques temps, ces prétendus libérateurs des populations anglophones, étrangement transformés en oppresseurs, les sécessionnistes étalent aux yeux du monde entier leur imposture. Un vrai aveu de leur échec à donner aux populations ce qu’ils leur avaient promis il y a quelques années. Mais un flop retentissant qui doit aujourd’hui mettre en relief la victoire d’un homme : le président Paul Biya qui n’aura pourtant pas employé le quart des moyens dont dispose notre armée pour venir à bout de ces bandits de grands chemins. En effet, le président de la République a de tout temps tendu la main à ces sécessionnistes pour qu’ils retrouvent le chemin de la raison en sortant de la brousse. Car le combat qu’ils ont engagé, manipulés qu’ils sont par des leaders à l’étranger, est sans issue. Aujourd’hui qu’ils sont triplement rejetés par les populations anglophones, par toute la nation camerounaise entière et par la communauté internationale, la preuve de cet échec n’est que trop patent. En d’autres termes, ces sécessionnistes gagneraient à demander simplement pardon aux populations que leur égarement a confinées dans la misère et les souffrances provenant de leurs nombreuses atrocités. Sous le fallacieux prétexte de se battre pour libérer ces populations du prétendu joug du pouvoir francophone de Yaoundé, ils se distinguent davantage aujourd’hui par la terreur, les kidnappings, les assassinats, les pillages, les viols et les décapitations sous le regard complice des défendeurs des droits de l’Homme et des donneurs de leçons au régime d’Etoudi, sans la moindre assistance à ces populations en détresse depuis des années déjà dans une zone transformée en un vaste champ d’horreur. Malgré l’emprise sanglante des terroristes séparatistes sur les populations des régions anglophones, l’assistance qui vient de Yaoundé a énormément réconforté ces concitoyens qui croient profondément à un retour à la paix. Notamment à travers le Comité national de désarmement, de démobilisation et dé réinsertion (Cnddr), créé par le décret présidentiel N°2018/519 du 30 novembre 2018 au sein duquel les pouvoirs mènent des actions de sensibilisation en apportant une aide multidimensionnelle aux communautés les plus touchées. Grâce à cette initiative du chef de l’Etat, le gouvernement veille au désarmement des miliciens et à la réintégration des excombattants dans la vie civile. Ceux-ci bénéficient notamment de la formation, de l’éducation et de la mise à leur disposition d’outils et des moyens de production, ainsi que de l’assistance à la création d’activité génératrices de revenus. L’on a régulièrement assisté aux multiples missions effectuées par le ministre de l’Administration territoriale (Minât) dans cette zone en crise, procédant au ravitaillement des populations en produits de première nécessité, tout en les rassurant du soutien et de l’engagement du chef de l’Etat à promouvoir et à défendre l’unité nationale et le vivre ensemble. Ce qui a pertinemment favorisé la reprise progressive des activités économiques et socio-éducatives dans cette partie du pays assiégée par ces individus sans foi ni loi, qui semblent ne plus recevoir grand-chose de leurs soutiens de l’étranger vraisemblablement en décadence, font recours à des tueries effroyables auxquelles les cibles les plus vulnérables sont les femmes, ainsi qu’à des prises d’otages et de rançonnements des victimes pour pouvoir subvenir à leurs besoins financiers. Les mesures Face à cette logique du chaos perpétrée parfois à l’aide d’armes blanches, les pouvoirs publics ont compris l’urgence de prendre des mesures adéquates pour mettre un terme aux actes de barbarie orchestrés par les sécessionnistes sur les populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le ministre de l’Administration territoriale (Minât), Paul Atanga Nji, vient ainsi de prendre des mesures conservatoires qui proscrivent l’utilisation ou l’acquisition non autorisée des machettes et du fer à béton dans ces 2 régions assiégées depuis bientôt 4 ans par des groupes armés de l’Etat fantoche d’Ambazonie. Etant donné que ces démons de l’apocalypse font usage des machettes, des fusils de fabrication artisanale ou d’engins explosifs dont les munitions sont faites à partir du fer de 6, 8 et de 10. Dans une correspondance adressée aux gouverneurs des régions du Noso le 18 août dernier, Paul Atanga Nji exige un recensement de toutes les quincailleries et des magasins, ainsi que des stocks de machettes, de haches et de fer, dont les potentiels propriétaires sont appelés à déclarer. A cet titre, le Minât a estimé que les individus n’ayant pas de chantier de construction avec permis de bâtir ainsi que ceux ne disposant pas de plantations, de champs ou de boucheries mais qui se procurent une quantité importante de ces matériels, sont considérés comme « des potentiels terroristes et méritent de ce fait d’être suivis ». Alors que les mesures prises par le Minât sont applicables sur une période de 4 mois et éventuellement renouvelables, Paul Atanga Nji demande également à tout citoyen désirant acheter une machette d’obtenir au préalable une autorisation auprès du sous-préfet territorialement compétant, moyennant une justification de l’activité agricole auprès du vendeur qui devra alors identifier celui-ci à partir de sa carte nationale d’identité, dont la copie sera retenue au niveau de la quincaillerie ou du magasin en question, tout en relevant son numéro de téléphone, le plan de localisation de son domicile ainsi que ses autres coordonnées utiles. Le même processus étant soumis à un acheteur de fer à béton de diamètres 6, 8 et 10, le vendeur devra s’assurer que son client dispose effectivement d’un chantier en construction avec permis de bâtir à l’appui.
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