Kah walla appelle à de nouvelles manifestations pacifiques

La coordinatrice de la plateforme Stand Up For Cameroon demande aux Camerounais de se vêtir en noir le 02 octobre prochain. Objectif : démontrer qu’il est anormal d’arrêter des gens de façon arbitraire. Plusieurs jours après les marches pacifiques du MRC, la plateforme Stand Up For Cameroon appelle l’ensemble du peuple camerounais à se vêtir en noir toute la journée u 02 octobre. « Nous demandons aux Camerounais de se vêtir en noir le 02 octobre prochain pour démontrer qu’il est anormal d’arrêter des gens de façon arbitraire. Des personnes qui ont marché, ont été arrêtées y compris celles qui n’ont même pas manifesté », a déclaré Edith Kah Walla qui était face à la presse mardi 29 septembre. Elle s’est exprimée au micro de nos confrères de la station radio Equinoxe. La transition politique à la tête du Cameroun Pour la présidente du Cameroon People’s Party (CPP), les Camerounais doivent se mobiliser pour une transition politique à la tête du pays. « Il s’agit pour les organisations de l’opposition camerounaise, les partis politiques, les organisations de la société civile, les syndicats et d’autres groupes, de se mettre d’accord sur le cadre d’une transition politique pour le Cameroun ». Au cours cette conférence de presse, Stand Up For Cameroon a demandé la libération des personnes arrêtées le 22 septembre dernier lors des marches pacifiques. Notamment le leader du MRC Maurice Kamto et ses militants détenus dans des unités de polices et de gendarmerie. Ainsi que les quatre membres de sa plateforme incarcérés à la prison de New-Bell à Douala. « Nous ne pouvons pas avoir un Etat voyou » « Il faut que l’Etat du Cameroun cesse avec les arrestations arbitraires qui ne respectent pas la loi. Nous ne pouvons pas avoir un Etat voyou. Le rôle de l’Etat c’est d’être garant des libertés et de l’Etat de droit. Quand l’Etat commence à kidnapper les Camerounais, les mettre dans une situation où on ne peut pas leur rendre visite, l’Etat est en violation directe de la loi. Nous avons des personnes qui ont été arrêtées alors qu’elles ne manifestaient pas. On ne sait pas quel est le motif de leurs arrestations. Quatre jeunes de Stand Up For Cameroon ont été arrêtés cinq jours avant les manifestations du 22 septembre », déplore Edith Kah Walla.


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