Amadou vamoulke de nouveau devant la barre

Lors de cette audience, ses avocats entendent demander sa mise en liberté provisoire. C’est la 22è audience dans cette affaire. Le procès d’Amadou Valmouke reprend ce lundi au Tribunal criminel spécial (TCS) à Yaoundé. Lors de cette audience, ses avocats entendent demander sa mise en liberté provisoire. La raison : permettre à l’ancien directeur général de la CRTV de suivre les soins médicaux. L’ancien patron de Télévision camerounaise, malade, aurait besoin d’une « évacuation sanitaire dans un centre spécialisé ». Ceci à cause « du plateau technique limité (au Cameroun, Ndlr) ». Aussi « de la sévérité de l’affection neurologique dont il soufre ». C’est ce que révèle une note de l’hôpital central de Yaoundé qui suit l’accusé. Accusé de détournements de fonds publics Amadou Vamoulke est accusé de détournements de fonds publics en coaction avec deux autres personnes. A savoir l’ex ministre des finances Polycarpe Abah Abah et Antoinette Essomba de la Crtv Marketing and communication. Le 31 janvier 2019 des députés et sénateurs français demandant la libération d’Amadou Vamoulke. Pour eux, l’ancien Dg de la Crtv doit être relâché parce qu’il est innocent. Aussi au vu de la «procédure inique, son âge avancé et son état de santé préoccupant». Les parlementaires français en secours Les parlementaires français pensent également que les droits et la défense de l’accusé sont bafoués. «La détention préventive de M. Vamoulke qui dure depuis 30 mois est illégale (…). Faute d’un procès équitable et de charges documentaires contre lui, sa remise en liberté est indispensables», avaient-il écrit. Cette sortie des parlementaires français faisait suite à une conférence de presse du 16 janvier 2019 en France. Ladite conférence avait réuni plusieurs organisations réunies pour la libération et la réhabilitation d’Amadou Vamoulke. Ces différentes structures ont décidé d’annoncer la saisie du Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies.