Agression de mebe ngo'o : un cadavre dans le placard

L’agression de l’ancien ministre des Transports de susciter des débats dans les bureaux feutrés aux lambris dorés de la présidence de la République. Les langues commencent à se délier. La nouvelle de la tentative d’assassinat d’Edgar Alain Mebe Ngo’o à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui continue de susciter des débats dans les bureaux feutrés aux lambris dorés de la présidence de la République. Si beaucoup se plaisent à amplifier l’information à des fins cachées, il y a que d’autres s’interrogent sur la survenue de cet incident qui a failli coûter la vie à l’ancien Mindef. L’affaire Mebe Ngo’o et Cie est, par les montants ahurissants de milliards, apparue dans l’opinion nationale comme une affaire hors normes. L’homme est poursuivi devant le Tribunal criminel spécial (TCS) ainsi que ses co-accusés pour le détournement présumé de 237 milliards de FCFA. « Ce qui fait de cette affaire probablement l’une des plus retentissantes de l’histoire judiciaire du Cameroun. Le principal accusé, l’ancien ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense n’a pas les faveurs de l’opinion ; la personnalité d’Edgard Alain Mebe Ngo’o, les sommes en jeu, comparées au fossé qui séparent les citoyens Camerounais et leurs dirigeants en ajoutent à la défiance. Au stade actuel de cette très médiatique procédure, nul ne peut prédire son issue. » Peut-on lire dans les colonnes du quotidien Le Messager en kiosque ce lundi 8 février 2021. Retournement de situation Cependant, deux éléments survenus ces jours, tant devant les tribunaux qu’à la prison centrale de Nkondengui, appellent à faire une autre lecture de ce qui devrait être un grand feuilleton judiciaire. « Il se chuchote depuis le début de cette affaire, que Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la République et principal bénéficiaire du quasi retrait de la scène du président Paul Biya depuis la présidentielle du 7 octobre 2018, n’était pas vraiment malheureux de voir Edgard Alain Mebe Ngo’o, hors d’état de nuire. Mais contre toute attente et par un retournement de situation, Ngoh Ngoh vient d’être cité devant le TCS par les avocats Mebe Ngo’o. », révèle notre confrère. En effet, lors d’une l’audience tenue le devant le TCS, Edgard Alain Mebe Ngo’o a révélé que Ferdinand Ngoh Ngoh et le ministre de la Justice, Laurent Esso, ont chacun signé et ordonné certains des marchés publics pour lesquels il est, d’après ses avocats injustement mis en accusation et mis en prison. Selon ses avocats, l’ancien ministre délégué à la présidence en chargé de la défense n’avait le pouvoir d’ordonner des marchés publics qu’à hauteur de 200 millions de francs au maximum. Or, parmi les marchés visés dans la procédure judiciaire en cours, certains portent sur des montants supérieurs à 200.millions de francs


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