Yaoundé debloque 8,9 milliards de fcfa pour la reconstruction des zones sinistrées
Selon les experts dans le domaine, la somme représente seulement 10% des financements nécessaires pour donner du sang neuf à les villes du nord-ouest et du sud-ouest Cameroun. Bientôt la reconstruction du nord-ouest et du sud-ouest Cameroun. En effet, ce mardi 5 mai 2020, Alamine Ousmane Mey et Jean Luc Stalon signent un accord de financement de 8,9 milliards de FCFA. Cet accord, entre le ministre de l’économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), et le représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) est pour la reconstruction des régions anglophones. Ce qui va en droite ligne du programme présidentiel pour la reconstruction et le développement (PPRD). Dans la foulée, les deux personnalités font savoir que cette contribution, est celle du gouvernement camerounais dans la reconstruction de ces deux régions du pays. Pour des économistes, l’enveloppe représente seulement 10% des financements nécessaires. Dans les faits, les régions anglophones ont besoin de plus de 89,6 milliards de FCFA, pour leur reconstruction. 350 écoles Le désir de reconstruire le nord-ouest et du sud-ouest est l’une des grandes résolutions du Grand dialogue national à Yaoundé. Fin septembre 2019 à Yaoundé, Paul Biya, convoque une grande réunion pour trouver des solutions sur la crise qui secoue ces deux parties du Cameroun. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) est désigné comme grand partenaire d’implémentation du programme. La reconstruction de la partie anglophone du Cameroun, s’étend sur 10 ans. C’est donc un vaste programme qui prévoit, la réhabilitation de 12 000 maisons. Il faut aussi réhabiliter 40 ponts, 115 centres de santé, 600 kilomètres de routes, 400 points d’eau, et 350 écoles. Un ambitieux programme coordonné par Paul Tasong. C’est le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie. Difficile pour le moment de savoir le jour de la relance exacte dudit programme, la guerre étant toujours une réalité sur le terrain.