Massacre de ngarbuh : paris condamne et souhaite ‹‹ que toute la lumière soit faite››
La communauté internationale continue de réagir au massacre qu’il y aurait eu au village de Ngarbu. Après la demande expresse des nations unies pour une enquête indépendante, la diplomatie française vient également de mêler sa voix à la clameur internationale. La diplomatie française condamne les violences ayant conduit la mort de civils. « Nous condamnons les violences qui ont entraîné la mort d’un grand nombre d’habitants d’un village de la province du Nord-Ouest du Cameroun, dont des enfants », a indiqué un porte-parole du Quai d’Orsey. Par ailleurs, la France dit son souhait de voir toute la lumière être apportée sur cette affaire. « Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur cet événement tragique et que les responsables répondent de leurs actes ». Les violences en question ont eu lieu le 14 février dernier. Au moins 23 civils ont péri dans des circonstances encore troubles. En effet, les militaires camerounais sont pointés du doigt comme étant les auteurs du massacre. Ce que le ministère de la Défense du Cameroun a totalement nié. Par ailleurs, le MINDEF évoque 5 décès résultant d’un « malheureux accident ». Le communiqué du gouvernement camerounais soutient que le pertes civils ont eu lieu après l’explosion de plusieurs contenants de carburant au cours d’échanges de tirs entre forces de sécurité et rebelles sécessionnistes. La crise latente dans les régions anglophones du Cameroun continue de faire des victimes, essentiellement civiles. Selon le estimations, plus de 3 000 personnes ont trouvé la mort dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Par ailleurs, plusieurs dizaines de milliers de déplacés sont dénombrés. L’Armée camerounaise est souvent pointée du doigts pour des faits de bavure. Les forces sécessionnistes anglophones sont également accusées de mener des exactions en totalement violation des droits humains.