L'upc soutient l'option militaire

Le parti que dirige Henriette Ekwe appelle les acteurs de la crise sociopolitique camerounaise à adopter des attitudes positives. L’Union des populations du Cameroun (Upc) se positionne à l’opposée de l’essentiel des partis politiques de l’opposition au sujet de l’option de règlement de la crise sociale et sécuritaire qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. La formation politique dirigée par Henriette Ekwe l’a indiqué lors des assises de son Comité directeur qui se sont tenues à Bafoussam, le 15 janvier 2022. «L’Upc réitère son indéfectible soutien à l’armée pour la préservation de l’intégrité territoriale face à la menace sécessionniste.» les résolutions desdites assises saluent par ailleurs l’environnement sécuritaire qui entoure la tenue de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2021 qui se déroule depuis le 09 janvier 2022 au Cameroun. Dans les rangs de l’Union des populations du Cameroun, l’on martèle que l’armée camerounaise remplit son rôle avec honneur et fidélité. Cadre de cette formation politique, Michel Eclador Pekoua souligne que «l’Upc soutient l’engagement de l’armée à défendre l’intégrité territoriale du Cameroun.» Une posture diversement appréciée au sein même de la formation politique. Seulement, souligne Michel Eclador Pekoua «L’Upc est encore sous le traumatisme de la perte de la moitié du territoire du Cameroun par des manœuvres successives depuis la fin de la première guerre mondiale.» Sécessionnistes A ce propos, le parti historique pense qu’ «Il est naïf de soutenir les sécessionnistes Parce qu’ils se déclarent opposés à ce régime.» A l’unisson des cadres de l’Upc expliquent que «Si les sécessionnistes parviennent à leur but, les sécessionnistes ne reviendront pas sous le drapeau parce que monsieur Biya est parti.» De même que le parti dirigé par Henriette Ekwe précise que son soutien à l’armée ne va pas au-delà de ses missions de préservation de l’intégrité territoriale du Cameroun. 237online.com Pour l’Upc, «L’armée n’a pas vocation à régler les problèmes politiques à la place des politiques.»