L'offre de médiation de l'observatoire du développement sociétal bloqué à la primature
La stratégie de l’ODS vise la mise en place d’un dialogue inclusif mené par la société civile nationale camerounaise, dont le porte-parole serait Me Felix Agbor Nkongho. À la suite de la dissolution du Consortium de la société civile anglophone dirigé par Me Agbor Balla, qui regroupait des organisations de la société civile représentant la quasi-totalité des secteurs de la vie sociale et économique des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, «à l’initiative de l'Observatoire du Développement Sociétal (Ods), les organisations de la société civile telles que l'Union de la jeunesse africaine pour le développement (UJAD), l'Association génération miracle (AGMI), entre autres, ont conçu et déposé contre décharge dans les services du Premier ministre, depuis quelques semaines, une offre de médiation», renseigne le quotidien Mutations dans son édition du 2 juillet 2019. Cette offre de dialogue «a été faite après une descente sur le terrain, courant mai à Buea, où ils avaient rencontré plusieurs personnalités dont Me Agbor Balla, en sa qualité de président du Center for Human Rights and Democracy (CHRDA) (en français, Centre pour les Droits de l'Homme et la Démocratie en Afrique)». D’après notre confrère, «la stratégie adoptée par ce collectif vise l’instauration d’un dialogue inclusif avec pour principal instrument de médiation la société civile nationale camerounaise, dont le porte-parole serait Me Felix Agbor Nkongho. Selon ce collectif, si toutes les composantes nationales ne sont pas mises à contribution, cette crise interne dont la jeunesse est le principal acteur et qui affecte les familles de toutes les régions du Cameroun du fait des exactions perpétrées de part et d’autre, pourrait avoir à moyen et à long termes de graves répercussions sur le vivre ensemble et la paix dans notre pays». Malheureusement, poursuit le journal, «sources proches du dossier font savoir que cette autre offre est bloquée dans un tiroir à la Primature et n’aurait toujours pas été consulté par le patron des lieux, Joseph Dion Ngute».