Des chercheurs de l'université de toronto enquêtent sur les crimes contre l'humanité
Ces informations sont recueillies afin de combattre l’impunité régnante qui caractérise cette crise depuis 2016. Des chercheurs de l’université de Toronto au Canada jouent aux enquêteurs. Ils viennent de lancer une base de données mondiale sur les atrocités perpétrés pendant la crise anglophone au Cameroun. La collecte se fait dans le but de promouvoir la non-violence, la justice et la paix. Elle est non partisane et apolitique. « Ces informations sont recueillies afin de combattre l’impunité régnante qui caractérise cette crise depuis 2016 ». Lit-on un communiqué de presse rendu public hier 09 décembre 2019. Regrouper, de vérifier, de sécuriser Bien plus, la base de données permettra de regrouper, de vérifier, de sécuriser. Mais aussi, de publier des informations sur les atrocités et les crimes contre l’humanité. Que les services de sécurité camerounais et des groupes armés non étatiques ont commis. Une fois collectées, ces informations seront conservées et publiées en ligne afin d’atteindre les objectifs suivants : les processus de justice internationale; une éventuelle commission nationale de vérité, de justice et de réconciliation. Aussi, la défense des droits de la personne et un outil de dissuasion pour empêcher de nouvelles violences… Ainsi, les personnes possédant des photos, des vidéos, etc. peuvent les télécharger de façon anonyme et sécurisé. Le Canada aux côtés du Cameroun Depuis le début de la crise anglophone, le Canada s’est toujours montré solidaire à l’endroit du Cameroun. « Nous avons parlé de la situation qui prévaut en ce moment dans les régions anglophones du Cameroun. Et le Président le sait très bien. Je lui ai répété que nous serons toujours heureux, si on peut lui être utile, de l’appuyer dans la recherche de solutions camerounaises à ce problème », a déclaré la diplomate canadienne ». Déclarait le Haut-commissaire du Canada au Cameroun, Nathalie O’Neil. Elle s’exprimait le mercredi 24 juillet 2019 à Yaoundé. C’était au terme d’une audience au Palais de l’Unité.