Des combattants ambazoniens ont attaqué le poste de Njitapon, près du Noun dans la région de l’Ouest du Cameroun faisant cinq morts. Des gendarmes patrouillant dans la partie anglophone de la ville de Buéa, dans l'ouest du pays, le 3 octobre 2018. Le poste de contrôle de la gendarmerie de Njitapon dans l’arrondissement de Kouoptamo, a été attaqué dans la nuit de mardi à mercredi par les assaillants venus du Nord-Ouest. De sources concordantes, le commandant du poste a été tué dans l’attaque. Informé, le gouverneur de la région de l’Ouest Awa Fonka Augustine s’est rendu sur place mercredi matin. Cette attaque intervient au lendemain de l’annonce de la mort de neuf civils dont quatre femmes, quatre hommes et un bébé de 18 mois à Missong dans le Nord-Ouest suite à une bavure militaire. 9 morts selon les séparatistes Sur les réseaux sociaux, des leaders séparatistes ont annoncé qu’il s’agit d’une riposte à la tuerie de l’armée camerounaise et évoqué un bilan d’au moins neuf gendarmes tués par des hommes du pseudo général No Pity.
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