Hôpitaux camerounais, plus de grévistes interpellés par la police

Le 5 juin 2023, l’atmosphère s’est intensifiée autour de la grève des hôpitaux publics du Cameroun. Plus de 20 manifestants, rassemblés devant le ministère de la Santé publique à Yaoundé, ont été arrêtés par la police.

Escalade des Protestations pour des Conditions de Travail Equitables

 

Depuis le 22 mai 2023, le personnel du Centre des Urgences de Yaoundé (Cury) a initié un mouvement de grève. Ils exigent une amélioration de leurs conditions de travail, notamment leur contractualisation et leur affiliation à la CNPS. Les employés de l’hôpital Jamot de Yaoundé et d’autres institutions sanitaires ont rejoint le mouvement peu après.

Les Grévistes aux Mains de la Police

 

Après les arrestations, de nombreux autres grévistes se sont précipités au commissariat central n°1 de Yaoundé pour exiger la libération de leurs collègues. Les manifestants ont été accusés de rassemblement illégal sur la voie publique et de menace à l’ordre public.

Un Espoir de Libération Prochaine ?

 

Les leaders syndicaux ont rencontré le préfet du département du Mfoundi dans l’après-midi. Selon Sylvain Nga Onana, président du syndicat Cap/Santé, le préfet a promis d’intervenir en faveur des grévistes. « Il nous a rassurés qu’il contacterait le commissaire pour qu’il procède à la libération de nos camarades, » a déclaré Nga Onana.

Un Combat en Attente de Résultat

 

Malgré plusieurs réunions avec les autorités publiques, les grévistes n’ont reçu aucune assurance quant à l’amélioration de leurs conditions de travail. Leurs revendications restent sans réponse, exacerbant la tension au sein des hôpitaux camerounais.

La situation est suivie de près par le peuple camerounais qui attend une résolution rapide pour garantir la reprise des services de santé.


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