L’arrondissement d’origine du chef de l’Etat loin d’avoir reçu le message du vivre ensemble ces dernières années, s’est transformé le 16 juillet 2019, en une arène de fauves, où les forces de l’ordre et les populations sont retournées à l’état de nature. L’ensauvagement de leurs conduites mardi dernier, était alors le fruit de l’obstination d’un jeune conducteur de moto en possession de tous ses papiers, du refus de remettre une somme d’argent de 500f des frais de « gombo » à un agent de police. La ville de Meyomessala une fois Lde plus et une fois de trop, théâtre d’actes barbares de quelques patriotes en mal du vivre ensemble. Mardi dernier, l’Hôtel de police de l’arrondissement situé dans le département du Dja et Lobo région du Sud, a échappé de justesse à un incend ie, en riposte à l’agression d’un jeune débrouillard, moto-taximan, par des agents de Police. L’un de ces derniers, la cupidité et le rançonnement ayant réorienté son éducation de base, s’est érigé au cours d’un contrôle, en un véritable agent des impôts. En effet, l’homme en tenue aurait selon des sources bien introduites dans la ville, exigé du benskineur la somme de 500fcfa, de quoi se procurer une bière. Mais seulement, le jeune propriétaire de l’engin roulant s’étant retrouvé conforme au niveau de la paperasse, va juger inopportun de se soumettre à une imposition fiscale d’un genre suis generis, ne figurant nulle part dans le Code général des impôts du Cameroun ou encore ne constituant en aucun cas, une infraction à la lettre du Code pénal. La réponse de l’ancien pensionnaire de Moutenguene et celles de ses collègues dans une solidarité corporatiste mieux « gombotiste », ne va pas se faire attendre. Ils roueront à suffisance, le jeune homme de coups jusqu’à ce que blessures s’en suivent. Ce sera le départ d’une bagarre générale, loin des slogans arrangeurs du vivre ensemble et de tolérance, brandis ci et là et souvent confusément, par certains politiques en mal de repères éthiques et déontologiques. Au plus fort des combats d’une extrême gravité qui vont suivre, l’Hôtel de ville de Meyomessala va être victime d’un incendie de la par d’une main criminelle mais sera dans la foulée, sauvée de justesse par les eaux que lui déverseront quelques derniers patriotes encore vivant sur les berges du fleuve Dja. DES FORCES DE L’ORDRE DEVENUES BRIGANDS À MEYOMESSALA? Il y a seulement 3 mois, le président de la République limogeait par décret, le jeune Commissaire de la ville de Meyomessla, pour négligence et complicité avec les bandits de grand chemin qui semaient la terreur au sein des populations de la localité. Une localité dont dépend Mvomeka’a, village natal du président Paul Biya. Ayant pour mission principale la sécurisation des biens et des personnes, ces policiers ont fait tôt de retourner la chemise et les épaulettes pour s’adonner à la haute délinqùance. Ils seraient devenus selon une enquête réalisée dans la ville durant une année entière, les plus grands voleurs de motos à Meyomessala. « Un simple arrêt « pipi » devant le commissariat vous serait fatale car, à votre retour, vous n’aurez que vos yeux pour pleurer. En effet, ces policiers feront disparaitre votre moto en douce et la revendront vers les grandes villes », fait savoir un jeune de la ville se disant doublement victime de ces bandits aux grades imposants et souvent dorés. Toute moto mise en fourrière est une occasion festive pouf eux car, cela leur permettrait d’organiser en plein air, une cotisation à la barrière de contrôle. Jusqu’à ce jour, le jeune homme victime de la prébende et de la violence policières à Meyomessala est toujours interné à l’hôpital, dans un état critique. Le même état ayant été promis à ses agresseurs, par les populations au cas où, mort s’en suivrait, wait and see…
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