D’après les faits, les jeunes de cette partie du pays ont préféré se livrer à toutes sortes de facilités pour mener une vie de bourgeoisie. Crimes rituels, enlèvements de personnes avec demande de fortes rançons,arnaques et profanation des tombes, en sont quelques chemins qu’empruntent les auteurs. Décidément, la moralité et la crainte de Dieu a foutu le camp dans cette partie du pays située dans la Région de l’Ouest. Des jeunes, ayant abandonné pour la plupart le chemin de l’école, s’adonnent à ces activités répréhensibles par les lois républicaines. Jusqu’ici combat avec la dernière énergie par les autorités compétentes, le phénomène prend de l’ampleur. Les localités de Foumban(chef lieu du département du Noun), Foumbot, Magba sont les plus touchées par les cas d’enlèvement de personnes, de crimes rituels, de profanation de tombes… Des cas palpables Il y’a quelques semaines, une jeune homme dans sa folle course effrénée de l’argent et aidé par ses copains enlevait sa petite nièce âgée seulement de 2 ans dans la ville de Foumbot. Avant d’inhumer la petite,les malfaiteurs avaient pris le soin de l’égorger et de lui enlever ses organes génitaux et des yeux. Que dire des pratiques de profanation des tombes orchestrés par les ressortissants du département du Noun. Une pratique qui est exportée dans plusieurs localités du pays. L’année dernière, un jeune homme originaire du Noun avait enlevé sa soeur dans la ville d’Abong-Mbang. La dépouille de la fillette été retrouvée en état de putréfaction dans la broussaille quelques jours après. Un sale business De tous ces maux qui minent cette jeunesse, l’on parle beaucoup plus du trafic des ossements humains. Dans le département du Noun, c’est une pratique qui pignon sur rue. Nos sources indiquent que les yeux et le sexe frais des enfants âgés entre 1 et 5 ans coûtent extrêmement cher dans le marché noir. Il est possible de sortir de la pauvreté et de la misère avec une seule opération de vente des parties intimes d’un enfant vierge. Les acheteurs s’en servent pour leurs pratiques lugubres. Condamnation des leaders religieux dans le Noun Dans ce département, il faut noter que ces crimes atroces sont devenus récurrents si bien que le sultan des Bamoun, le sénateur El Hadj Ibrahim Mbombo Njoya, a fait une sortie sur le sujet pour dire son indignation et lancer une croisade contre ces fossoyeurs de la culture et des valeurs Bamun. Il a non seulement engagé son peuple à dénoncer tout acte incongru, mais s’est engagé personnellement dans cette lutte. S’il est vrai que le département du Noun, abrite près de 90% de musulmans, les imams de ce département se sont levés comme un seul homme pour condamner avec la dernière énergie ces actes qualifiés de barbares. Les pasteurs eux aussi ont condamné ces actes atroces qui n’honorent personne et invitent tout de même les parents à reprendre leur responsabilité dans l’encadrement, l’éducation et l’orientation de nos enfants sur le chemin de la valeur morale. Les jeunes de cette partie du sont invités à développer le culte de la patience et l’amour du travail.
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