Le corps sans vie d’une petite fille a récemment été retrouvé comportant des traces de violences sexuelles, des organes arrachés et sectionnés. Scène d’horreur à Nkoteng, l’un des arrondissements du département de la Haute Sanaga, région du Centre. Francine Ngah, âgée de huit ans, a été retrouvée morte et atrocement mutilée au lieu-dit Camp Nanga le 19 mai dernier. Son grand-père maternel qui l’hébergeait, raconte l’état dans lequel sa dépouille a été retrouvée. «L’enfant était complètement nue, couchée sur le ventre. L’une de ses mamelles a été retirée de ce côté, ils ont arraché son cœur et ont coupé l’une de ses veines au niveau de son cou. Elle a abusivement été violée devant et derrière», raconte Faustin Mvogo, grand-père maternel de la victime encore sous le choc. Pourtant, rien ne laissait présager un tel drame. En effet, ce jour-là, comme il est de coutume, la petite, après le retour de l’école, s’est rendue à la source pour puiser de l’eau. «Quand elle est rentrée de l’école, elle a pris ses bonbonnes et s’est rendue à la source pour aller puiser de l’eau. Etant donné que beaucoup de temps se sont écoulés, je me suis rendu au point d’eau question de voir si tout allait bien. Quand j’arrive, elle n ’y était pas. fie suis rentrée à la maison, elle n ’y était pas également». Prise de panique, toute la famille va se mettre à sa recherche. «Nous avons fouillé avec tout le voisinage. Nous avons écumé toutes les petites pistes proches de la source en vain, jusqu’à 22h30», poursuit son grand-père maternel. Malgré tous les efforts, Francine restera introuvable. C’est le jour d’après aux environs de 9h que sa dépouille sera découverte. «Je suis allé auprès des forces de l’ordre pour signaler sa disparition. Le lendemain matin à ma grande surprise autour de 9h. on me fait comprendre qu’on a retrouvé son corps sans vie à côté de la maison d’habitation», confie Faustin Mvogo. Des témoignages du voisinage font état des faits suspects. «L’une de nos filles qui sarclait son champ de manioc situé vers la source, raconte que l’enfant avait plusieurs récipients. Elle est passée avec le premier bidon. Pendant qu’elle rentrait chercher le deuxième à la source, elle n ’a pas mis beaucoup de temps comme si elle était avec quelqu’un qui lui prêtait main forte». La mère de la défunte déplore l’insécurité qui règne dans la Haute Sanaga. «C’est grave depuis un certain temps ici à Nkoteng comme à Mbandjock, il y a trop de crimes jour et nuit. Vous croisez des personnes que vous ne connaissez pas. Elles sont influentes à telle enseigne que quand tu les vois, tu n ’as même pas le courage de les fixer de peur d’être menacé. Je demande seulement que justice soit rendue pour ma petite fille sauvagement assassinée», implore Antoinette Ngono Mvogo, mère de la victime. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce drame et retrouver les auteurs de ce crime crapuleux.
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