La disparition des enfants inquiètent les habitants de yaoundé

Cela fait plusieurs semaines que les cas de disparation d’enfants suscitent la frayeur des habitants de la capitale politique camerounaise. Les plaintes sont nombreuses, mais l’on n’a pas encore les chiffres officiels du phénomène. En effet, c’est depuis plusieurs semaines, qu’on parle de la disparition des enfants à Yaoundé. «Depuis le 10 décembre dernier, Alexandre T. est sans nouvelle de son fils unique de 8 ans, élève dans une école privée au quartier Oyom-Abang à Yaoundé. Un cas qui vient se greffer à la longue liste des enfants disparus. Au point où un forum: ‘‘Retrouvons nos enfants’’ a été créé sur le réseau social Facebook». Ecrit le journal Cameroon Tribune de ce 18 décembre 2019. Le forum donne les sueurs froides. Une fois à l’intérieur, on découvre une dizaine d’avis de recherche postés par les parents, à la recherche de leurs progénitures. «Le cas le plus récent est celui de la petite Christelle Onana, 14 ans, élève en classe de quatrième au lycée de Biyem-Assi, portée disparue depuis le 30 novembre dernier. Sa mère indique qu’elle est allée se coiffer ce samedi-là, mais elle n’a plus jamais rejoint le domicile familial au quartier Biyem-Assi jusqu’à ce jour ». Poursuit Cameroon Tribune. Vigilance La photo du jeune Warren, de 13 ans figure dans le forum. Le message posté informe l’internaute que ce dernier est porté disparu depuis le 2 décembre 2019. Ceci, vers 6h 45 minutes. Allé acheter du pain, on est toujours s’en nouvelle de lui. Sa mère, Elisabeth Sanda, ne désespère pas. «Il n’a pourtant pas l’habitude de traîner dehors. Nous ne comprenons pas ce qui se passe», déclare cette dernière. De son côté, Louise T est sans nouvelle de sa fille de 8 ans, disparue lors de sa sortie de classe il y a des jours à Mballa II ; «Elle est partie à l’école comme tous les matins et n’est plus jamais revenue. A l’école, son maître a indiqué qu’elle est partie avec ses camarades comme d’habitude. Nous avons lancé des avis de recherche et nous attendons puisque personne n’a rien signalé jusqu’ici». Raconte la femme. Face à cela, les forces de défense demandent de redoubler de vigilance


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