La ministre des Enseignements Secondaires serait au centre d’une gouvernance sujette à de nombreuses critiques dont la plus déconcertante ce jour, demeurerait celle relative à la domiciliation des frais d’examens et concours auprès des structures financières, notamment la téléphonie mobile, foulant ainsi au pied le déret N°2019/3526 du Premier ministre signé le 23 septembre 2019, définissant les conditions et les modalités de la domiciliation auprès d’une banque commerciale, des contributions exigibles et des frais des examens et concours officiels de enseignement secondaire public au Cameroun. Des investigations menées et des éléments puisés à bonne source, il ressort que depuis l’arrivée sur les lieux du Professeur Nalova Lyonga au Minesec, cette dernière se serait mise dos tous les chefs d’établissements qu’elle accuserait à tort et à travers au quotidien, nonobstant les conseils de ses proches collaborateurs qu’elle ne tiendrait pas en estime, faisant ainsi preuve de fait, d’un amateurisme rampant à nul autre pareil. En prélude à l’année scolaire en cours, Madame le ministre avait pris sur elle de réunir au Lycée Technique de Nkolbisson, tous les différents maillons de la chaîne, question d’élaborer ensemble un projet de décision définissant les rôles des uns et des autres, pour une synergie d’actions. Chose curieuse, fort regrettable jusqu’au jour d’aujourd’hui, Madame le ministre refuserait carrément de signer ledit projet de décision alors que l’année scolaire est complètement entamée. Foulant au pied le décret du PM, Madame le ministre va retenir la structure commerciale UBA en lieu et place d’Orange Money, entre autres structures pour ce qui est du transfert des frais d’examens et concours officiels de l’enseignement secondaire public au Cameroun. Orange Money, à ce jour comptabilise dans ses caisses plus de 500 millions de Fcfa cherchant preneurs, selon nos reporters descendus sur les lieux où il leur a été signifié que la structure ne dispose pas de fiches des établissements concernés. Pire encore, sous un autre angle, ni le Minpostel, ni le Minfi n’ont été associés à l’opération, au contraire, nos sources font état de ce que le Minfi serait plutôt la cible quotidienne et privilégiée de la puissante Minesec, qui appréhenderais mal le fait que jadis, le ministère des Finances avait toujours régulièrement et à temps reversé de l’argent aux chefs d’établissements, tout le contraire du calvaire et du martyre que ces derniers vivent aujourd’hui avec seulement, leurs yeux pour pleurer. Bien plus, le Pr. Nalova Lyonga va pousser la navigation à vue plus loin, lorsqu’au terme de la première année dite expérimentale, elle s’entête obstinément à reconduire l’opération, alors qu’on s’attendait d’elle qu’elle fit une sorte de bilan, question d’en déceler les faiblesses et bien évidemment les forces, afin de mieux programmer le futur. A contrario, tous ceux qui ont tenté de lui prodiguer des conseils dans ce sens seraient devenus ipso facto ses ennemis jurés directs, preuve sine qua non que cette dernière est complètement déconnectée, et entièrement perdue dans cet univers des enseignements secondaires où fort malheureusement, elle ne fait preuve d’aucune flexibilité, avec au contraire, le manque d’humilité, de réceptivité, son impertinence, son arrogance, sa condescendance qui seraient son lot quotidien. Dommage et quel gâchis ! En tout cas, le PM est vivement interpelé afin qu’il se penche au plus vite au chevet de ce désormais très grand malade qu’est le ministère des Enseignements Secondaires depuis que Dame Nalova Lyonga en est à la tête, où les pleurs fusent de toutes parts en interne et en dehors. Il n’est pas encore trop tard, et mieux vaut tard que jamais. Excellence Monsieur le PM réagissez au plus vite.
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