Climat des affaires : la situation économique toujours en chute libre

Augmenté de 2,4 % en 2019 en deçà de la norme CEMAC exigible à hauteur de 3 %, Le taux d’inflation n’affiche aucun signe de faiblesse qui changerait la courbe. En dépit des chocs exogènes et de la crise sécuritaire, les performances : macroéconomiques et : autres perspectives d’ordre : économique du Cameroun : ont enregistré un taux : de croissance estimé à : 2,4 % en 2019, grâce au : dynamisme du secteur tertiaire et à la croissance ; de la consommation et des : investissements. : Déficit qui s’évalue sur la : consolidation budgétaire : opérée dans le cadre du : programme triennal (2017-i 2019) car, estimé être au i même niveau en 2019 qu’en : 2018 (3,7 % du PIB) et : devrait décroître à 2,6 % en I 2020 (son niveau en 2017), | Le Cameroun continue de i présenter un risque élevé : de surendettement selon I l’évaluation faite par le FMI I en novembre 2018, laquelle dette représentait près de 39 % du PIB en 2018 contre 12 % en 2007. Il s’en dira donc que, pour développer le capital humain, la croissance économique observée n’a pas été suffisamment inclusive. Un résultat macabre qui permet de faire reculer le Cameroun au 151e rang mondial, (21e rang africain) dans l’indice du développement humain 2018. A cela il faut y relever que, ce rythme ne permet pas d’atteindre ne fusse que deux des objectifs de Croissance et l’Emploi car, le tableau du sous-emploi de la main d’œuvre tombant de 76 % à 50 % avec un taux de pauvreté de 28,7 % en 2020 à en croire les chiffres delà Banque Mondiale, Facteurs de relance Le Cameroun II faut l’avouer joue un rôle central dans la CEMAC, dont il détient près de 40 % de la masse monétaire. Tenez ! Sur la période 2014-2017, sa part du total des échanges intracommunautaires a atteint les 24,7 %, grâce à la relative diversification de son économie et de l’existence de corridors routiers avec tous les pays de la CEMAC et le Nigéria. Et donc, ce ne serait que de bon ton que l’on puisse faire le constat d’une croissance à double ton qui se maintienne autour de 4 % en 2020 et qui, sûrement va connaitre un ralentissement en 2021 d’ordre de 3,4 % si l’on s’en tient qu’aux statistiques. Autant de besoins et de contraintes qui empêchent de capitaliser l’acquisition de compétences de haut niveau et la formation d’une main d’œuvre hautement qualifiée, effets potentiels du dividende démographique


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