Au cameroun, seulement huit de cigarettes sont conformes

Prince MPondo est le responsable de la communication de la Coalition camerounaise de lutte contre le tabac (C3t). Il déplore le non-respect du marquage sanitaire graphique. Quelle présentation faites-vous du programme Lions Quest? Lions Quest est un programme créé en 1975 qui a déjà bénéficié à 18 millions de jeunes dans le monde. Au Cameroun, 1000 jeunes en ont bénéficié dans le Littoral et on espère passer à 2000 jeunes en 2020. Ce programme permet aux jeunes de développer un savoir-être, d’avoir une confiance en soi, de mieux se connaitre, de faire des choix responsables. Quel est son apport dans l’éducation de la jeunesse? Aujourd’hui il y a pas mal de problèmes occasionnés par la jeunesse. Dans le passé, nous avons bénéficié quand on était à l’école des cours d’éducation civique. Cette éducation qui nous apprenait à vivre avec les autres a disparu. Et le programme Lions Quest vient combler ce manque. Celui-ci enseigne aux jeunes à se connaitre et à vivre avec les autres. C’est un programme qui a été étudié par des organismes internationaux. Les pays qui en font la demande contribuent à 25% aux charges du programme et le Lions club fait le reste. Nous travaillons avec la communauté éducative. Qu’est-ce qui est concrètement appris aux jeunes dans ce programme ? La formation est faite de façon ludique. On s’intéresse aux besoins des enfants, on leur apprend ce qu’ils doivent ou ne doivent pas faire. On implante simplement ce programme. Il y a des niveaux de formation, elle va du niveau zéro au niveau six. Au regard de la violence grandissante en milieu scolaire, Qu’est-ce qui est fait pour l’implémentation de ce programme en milieu scolaire ? On ne peut pas faire ce programme en dehors du milieu scolaire. Nous avons commencé par des écoles et on n’a pas été accueilli de manière favorable. Les enseignants et proviseurs ont pris peur et se sont rétracté. Au regard de la montée de la violence en milieu scolaire et par les jeunes dans la société, nous voulons emmener la communauté éducative à comprendre l’importance de programme et de nous aider à le mettre en place. Ce programme a été implanté au Lycée Joss et au Lycée bilingue de Deido à Douala pendant deux ans. Quel bilan pouvez-vous faire ? Pendant les deux années que nous avons passées là-bas, les enfants étaient très contents. Beaucoup ont vu leurs résultats scolaires s’améliorer et ont regretté que le programme n’ait pas continué. On leur donnait des livres avec lesquels ils rentraient à la maison. Il y avait des livres pour parents et pour enfants. Donc, le travail commencé à l’école se poursuivait en famille. Le gouvernement du Cameroun a un projet qui est proche de celui-ci et nous pensons que ces deux programmes pouvaient s’associer pour le bonheur de nos enfants. Les ministères de la Jeunesse, des Enseignements secondaires, de l’Education de base et des Affaires sociales doivent se mettre ensemble pour travailler avec les Ong que nous sommes, et les enfants seront les grands bénéficiaires.


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