Le présumé criminel est recherché par les éléments de la gendarmerie, de la dite ville.
Par Joël Onana
Le pire a failli se produire à Sangmelima dans la nuit du 28 avril dernier. Dame Clarisse Atyam a été victime d’une agression à la machette. L’auteur de son agression, son ex compagnon, Arthur Efoua.
Les faits se déroulent au quartier Akon situé derrière le stade municipal de Sangmélima où Clarisse élit domicile dans une chambre de la maison familiale avec ses trois enfants. Clarisse y vit depuis qu’elle a été expulsée par son ex compagnon, père de ses enfants, apprend-on.
Alors qu’elle s’y trouva donc, dans la nuit du 28 avril, Arthur Efoua, armé de sa machette, va faire irruption au domicile de son ex-compagne. « Elle dormait avec ses trois enfants. Il a cassé la porte, et a découpé la femme devant ses enfants », raconte son oncle. C’est grâce aux cris de frayeur des enfants que le va voler au secours de Clarisse.
Arrivés sur les lieux, les voisins vont trouver que « Clarisse avait déjà un orteil sectionné et le majeur du bras gauche, une grosse entaille dans l’entrejambe, la rotule du genou dehors sans compter les multiples autres blessures aux bras et pieds », poursuit notre source. Depuis son forfait, Arthur Efoua est introuvable. Mais il est recherché par les éléments de la gendarmerie de Sangmélima.
Clarisse se porte de plus en plus mieux, après avoir passé une semaine aux urgences de l’hôpital de référence de Sangmélima. « Elle est sortie de l’hôpital le 5 mai dernier. Elle à la jambe plâtrée. Mais, elle peut s’asseoir déjà grâce à l’intervention des personnels de santé », raconte un de ses proches.
