Décès de Ni John Fru Ndi : Le SDG pourra-t-il renaître de ses cendres

D’aucuns pensent qu’il sera difficile que les deux factions du Social democratic front qui s’affrontaient déjà depuis le vivant du Chairman Ni John Fru Ndi auront de la peine à recoller les morceaux après sa mort.

On sait que bien longtemps avant le décès du Chairman Ni John Fru Ndi, le Social democratic front (SDF) connaissait déjà des divisions internes. Il y a une faction du SDF qui se veut conservatrice portée par le député Jean Michel Nintcheu et une autre qu’on qualifie de moderne qui a pour tête de proue l’honorable Joshua Osih. Si la faction Joshua Osih accuse celle de Nintcheu d’être extrémiste et de rapprochement avec le MRC ; l’autre trouve que la première a créé une proximité avec le parti au pouvoir le RDPC. Le journaliste Alex Gustave Azebaze comme d‘autres camerounais souhaite que le combat du Chairman présenté comme celui qui a travaillé pour l’avènement de la démocratie au Cameroun permette à son parti de se retrouver et se reconstruire.

Retrouvez ci-dessous la tribune du journaliste Alex Gustave Azebaze   

Le  chef du SDF, Ni John Fru Ndi est décédé à Yaoundé a l’âge de 82 ans. Il s’y était installé depuis environ 5 ans après ses ennuis avec les séparatistes présumés.

C’est une page de l’histoire agitée du SDF, qu’il a mené d’une main de fer depuis sa légalisation le 1er mars 1991, qui se tourne.

Il laisse un parti cassé du fait des querelles de succession sous fond de doutes sur l’orientation stratégique depuis sa première participation aux élections en octobre 1992 et davantage son entrée dans les institutions en janvier 1996.

Difficile d’imaginer en son absence le succès des tentatives de réconciliation entreprises par des bonnes volontés proches du parti.

Sauf sursaut d’orgueil des principales têtes des camps qui s’affrontent sur ce qui reste de ce SDF diminué que laisse celui qu’on surnommait « le Chairman ».

Que l’âme de celui dont le parcours est tout confondu à ce parti qui joua jusqu’en 2018 les premiers rôles dans l’opposition camerounaise vienne toucher le cœur de ses co-héritiers politiques afin qu’ils préservent l’oeuvre de sa vie politique. 


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