Cameroun-Olamze :les populations attachées aux danses patrimoniales Ekang
Chaque fois que l’occasion se présente elles dévoilent avec fierté le riche répertoire des musiques ancestrales qui fait danser les générations de Ntoumou, Mvae et Fang.Les populations de la localité de Olamze dans le département de la Vallée du Ntem tiennent ferme leurs us et coutumes. Réalité qui se manifeste à travers leur attachement aux danses patrimoniales Ekang.Ici les cérémonies mondaines sont le plus souvent une occasion idoine pour les populations de valoriser la tradition à travers les danses telles l’Olantsa en voie de disparition dans toute la région du Sud mais qui revêt toute une symbolique.Pour Sa Majesté Assoumou Engo, Chef traditionnel d’Olamze, “la danse consiste en un jeu d’amour et la plupart des chants qu’on exécute vont dans le sens de ce Nyambe qui veut charmer les femmes”.A côté des danses amoureuses plusieurs autres rythmes meublent encore le quotidien de ce peuple Essakouman venu du grand nord précisément de l’Adamoua. Selon Sa Majesté Assoumou Engo chef d’Olamze, “nous avons le Nkul Ndongo MBA, le Mvet Oyeng, le Nyass qui est une variante Ekang de l’Abakuya, le Elon, le Mekom, le Medzang. Dans ma communauté je peux aligner quinze danses différentes”.Si Olamze a su garder sa tradition intacte c’est que toute une stratégie a été mise en place, “j’ai des équipes de minimes ,de cadets ,de juniors, des équipes de seniors, des professionnels. Ça existe donc nous avons l’art, nous avons la musique, nous avons ce potentiel patrimonial, culturel dans le sang”.