Sotreas sarl veut construire une unité de transformation de la tomate à garoua

Maroua, capitale de la région de l’Extrême-Nord, pourrait abriter dans les mois à venir les travaux de construction d’une unité industrielle de transformation de la tomate fraîche au lieudit Djagalaï, dans le premier arrondissement. Le projet est porté par l’entreprise camerounaise dénommée Société de transformation des produits d’élevage et d’agriculture du Sahel (Sotreas). Dans un communiqué publié le 7 février, le ministre délégué en charge de l’Environnement, Nana Aboubakar Djalloh, annonce que des audiences publiques relatives à l’étude d’impact environnemental et social détaillée de ce projet se tiendront du 7 au 12 février. Ces audiences visent, apprend-on, à recueillir les observations du public sur ladite étude. Si les normes environnementales et sociales sont respectées, l’entreprise camerounaise pourrait alors construire son unité de transformation. Les délais d’implémentation et le coût du projet n’ont pas encore l’objet de publicité. Contrairement aux idées reçues, indique l’Association citoyenne pour la défense des intérêts collectifs (Acdic), la zone d’implantation du projet est propice à la culture de la tomate, notamment dans les bassins de Meskine, de Mogom, de Yambarang et de Katoual. Ces localités ont l’avantage d’être situées au maximum à trente kilomètres de Maroua. Ce qui permettra un ravitaillement relativement facile de l’usine en tomates. Cette future usine devrait apporter la valeur ajoutée à la production locale de la tomate dont la particularité est d’être périssable. Car, en cas de mévente, les moyens de conservation n’existent presque pas. Les producteurs sont parfois obligés de jeter les fruits qui dépérissent.


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