Yaoundé : des ravisseurs exigent 100 000 FCFA pour libérer un enfant pris en otage

L’enfant est portée disparu depuis le 31 décembre 2023.

Dans la ville de Yaoundé, la famille d’une enfant disparue a reçu un message anonyme. Selon le contenu du message, les ravisseurs exigent 100.000 fcfa pour libérer leur otage. Faute de quoi leur enfant sera tué.

L’enfant est portée disparu depuis le 31 décembre 2023. C’est à cette date qu’il s’était rendue au festival YAFE.

Cette sombre affaire rappelle l’histoire de Sinyabé Sylvain. En août dernier, l’enseignant a été enlevé par des agresseurs. Les faits se sont déroulés dans un petit Village, Ladde-goré au Nord, arrondissement Bibemi, rapporte une source anonyme sur la page officielle du lanceur d’alerte N’zui Manto.

Après leur coup, les ravisseurs sont entrés en contact avec la famille de la victime. Ils demandent la somme de 6, 5 millions de FCFA pour libérer l’enseignant. Dans le cas contraire, il sera exécuté  d’ici dimanche.

Un autre cas d’enlèvement. Le nommé Freddy, élève en classe de terminale au lycée bilingue de Djamboutou de Garoua, avait eu l’idée d’être multimillionnaire sans faire beaucoup d’efforts. Nous sommes en décembre 2023.

Fils de parents cadres à la Camtel et l’ART, le garçonnet avait constitué une équipe composée de ses camarades Badawe, Daiwé, et Bengué chargés de mettre en scène son enlèvement. Chacun avait un rôle à jouer :  le Cameraman pour filmer l’otage qui implore les parents d’envoyer 15 millions de FCFA. Le chef de gang armé de son poignard menaçant d’agir comme un terroriste si les parents font preuve de lenteur. Le cameraman pour assurer la diffusion des images.

Le cartel 

Informés, les éléments de l’ESIR sont parvenus à mettre la main sur le petit cartel qui, selon nos sources, envisageaient passer les fêtes de fin d’année à Douala puis en Europe.

Il faut dire que les kidnappings avec demandes de rançons sont réguliers au Cameroun. La famille de Sinyabé Sylvain en est fait la triste expérience. En août 2023, l’enseignant a été enlevé par des agresseurs. Les faits se sont déroulés dans un petit Village, Ladde-goré au Nord, arrondissement Bibemi, rapporte une source anonyme sur la page officielle du lanceur d’alerte N’zui Manto.

Entre 2015 et 2019, plus de 300 Mbororo ont été pris en otage dans l’Adamaoua. Soixante-dix d’entre eux ont été tués, une trentaine a été délivrée par l’armée. Les autres ont recouvré la liberté contre le paiement de plus de 2 milliards de francs CFA selon l’Association pour le développement social et culturel des Mbororo (Mboscuda).

Source N'zui Manto


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