Plus de 7 millions de personnes vaccinées contre le choléra depuis 2022 (officiel)

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Le chiffre est révélé au cours de la dixième réunion du Groupe de travail mondial sur la lutte contre le choléra tenue du 11 au 13 octobre, à Séoul en Corée du Sud.

« En 21 mois, plus de sept millions de personnes ont bénéficié de la vaccination réactive contre le choléra au Cameroun, soit de janvier 2022 à octobre 2023 », a-t-on appris.

La rencontre a permis d’aborder ainsi la situation de la maladie au Cameroun où des foyers d’épidémie sont notés depuis octobre dans trois régions, à savoir le Centre, le Littoral et le Sud-Ouest.

Il s’est agi pour la Global Task Force on Cholera Control (GTFCC) d’aborder les actions concrètes à mettre en place pour relever les défis actuels face à la propagation du choléra.

Les données affinées permettre de se rendre de la vaste ampleur des opérations de vaccination contre le choléra qui ont été menées.

« La synthèse des données et des enseignements tirés des campagnes de vaccination de riposte contre le choléra depuis 2022, souligne que le Cameroun a vacciné 7 255 833 personnes sur les 7 626 691 doses du Oral cholera vaccine (OCV), soit une couverture de 94, 64% », apprend-on.

Selon les chiffres issus de la dixième réunion du Groupe de travail mondial sur la lutte contre le choléra, il y a au Cameroun, 19 districts de santé actifs, 21 1822 cas cumulés notifiés et 506 décès (taux de létalité 2,39%).

« La propagation de l’épidémie est aussi favorisée par l’insécurité qui prévaut à des degrés plus ou moins importants dans quatre des dix régions du Cameroun, causant le déplacement de nombreuses personnes vers les grandes villes comme Yaoundé et Douala. Vivant dans des abris de fortune, un environnement peu salubre et des situations de promiscuité, ils sont confrontés à des facteurs à risque des maladies hydriques comme le choléra : surpopulation, hygiène et assainissement insuffisants, approvisionnement en eau potable inadéquat, latrines insuffisantes dans certaines localités, etc », indique l’Organisation mondiale de la Santé.

Cette situation explique, selon la même source, « les cas de contamination importante dans ces grandes villes, avec pour épicentre Yaoundé, la capitale ».

Source : Actucameroun


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