[Nécrologie]le célèbre chanteur Wes Madiko est mort

La légende camerounaise de la world music est décédée dans la nuit du 25 au 26 juin des suites d’une opération médicale due à une infection nosocomiale. Wes Madiko n’est plus. La nouvelle qui circule depuis quelques heures dans certains médias nationaux et internationaux vient d’être confirmée par des proches du défunt au journal Lebledparle.com. La légende camerounaise de la world music est décédée dans la nuit du 25 au 26 juin des suites d’une opération médicale due à une infection nosocomiale. Il était le seul artiste camerounais à détenir un disque de Diamant en France et en Allemagne grâce à son tube planétaire Alane. Le single s’est en effet vendu à pas moins de 10 millions de d’exemplaires dans le monde entier. Il a par ailleurs été numéro 1 des chartes radio dans 17 pays européens. Biographie de Wes Madiko Plus connu sous le nom de Wes, il est né le 15 janvier 1964 à Moutaba, à cent kilomètres environ de la ville de Douala au Cameroun. En 1974, à l'âge de dix ans, Wes Madiko devient le chef du groupe Kwa Kwassi, nom qui signifie « penser juste ». Cette formation musicale réunit les jeunes les plus talentueux du village, ceux qui ont reçu une instruction sur l'art et l'histoire bantous. En 1987, Wes est repéré par des touristes lors d'un concert de Kwa Kwassi. Il quitte alors le Cameroun pour l'Europe. En 1988, il crée le groupe Fakol avec Benjamin Valfroy et Jo Sene. Fakol se produit aux Pays-Bas et plusieurs autres pays d'Europe. En plus de sa carrière musicale, Wes commence à s'investir dans les œuvres sociales. Il se rend dans des écoles à Lille et travaille avec des enfants. Il prend grand plaisir à promouvoir la « sagesse des éléphants » et l'histoire antique de l'Afrique. En 1990, le frère puis le père de Wes meurent. Ces événements conduisent Wes à méditer sur la fragilité de la vie. Fort de son succès fulgurant t à la fin de la décennie 90, l’artiste s’installe sur le vieux continent où sa renommée a atteint les plus hautes cimes. Sa mort est donc à n’en point douter, une perte incommensurable pour l’univers musical camerounais et international. Après Manu Dibango en mars 2020, le Cameroun perd en l’espace d’un an, un autre monument de la chanson.


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