Crise au PCRN :?Cabral connaît mieux que quiconque les méthodes du régime de Yaoundé?

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Pour l’ancien journaliste Venant Mboua, Cabral Libii est le premier responsable de cette crise.

La crise que traverse le PCRN de Cabral Libii ne laisse aucun observateur de la scène politique camerounaise de marbre. Pour l’ancien journaliste Venant Mboua, Cabral Libii est le premier responsable de cette crise.

« c’est Cabral Libii que je blâme. Quand un jeune veut à tout prix et à tous les prix rentrer dans la sorcellerie des vieux il doit se préparer à être mangé un de ces jours… Brillant chroniqueur politique à la télévision,  Cabral connaît mieux que quiconque les méthodes du régime de Yaoundé. C’est d’ailleurs lui qui savait évoquer les « mauvais vieux ». Mais il a choisi de les rejoindre dans l’arnaque  électoraliste (élections sans démocratie) qui embrouille le Cameroun. », écrit-il sur sa page Facebook.

Ci-dessous l’intégralité de sa publication :

Chantage honteux du vieux Kona aux jeunes du PCRN : c’est Cabral Libii que je blâme.

Quand un jeune veut à tout prix et à tous les prix rentrer dans la sorcellerie des vieux il doit se préparer à être mangé un de ces jours…

Brillant chroniqueur politique à la télévision,  Cabral connaît mieux que quiconque les méthodes du régime de Yaoundé. C’est d’ailleurs lui qui savait évoquer les « mauvais vieux ».

Mais il a choisi de les rejoindre dans l’arnaque  électoraliste (élections sans démocratie) qui embrouille le Cameroun.

Pire, le jeune qu’il est n’a pas pu/voulu se battre pour avoir un appareil politique. Il a choisi les racourcis (2018, parti Univers puis désaccord autour de l’argent et des positions; 2020, PCRN et maintenant implosion à cause de l’argent et des manoeuvres des fondateurs de l’arnaque nationale).

En 2018, le chef du PCRN affirmait que le Cameroun n’avait pas, comme le Burkina Faso, une population formée à porter ou accompagner des revendications. Entre 2018 et aujourd’hui, il n’a pas engagé son parti à former cette « masse critique » dont il déplorait l’absence au Cameroun.

Le Cameroun n’est pas une République. C’est une tyrannie. Je n’ai vu nulle part en Afrique,  dans aucune de nos tyrannies, un mouvement politique porté par les « jeunes » abandonner le terrain des revendications pour embrasser les négociations : Afrique du Sud, Ouganda, Tchad, Sénégal, etc.

La seule revendication jamais entendue du PCRN a été « je veux ma CNI ». Et encore, la CNI pour s’inscrire sur les listes électorales !

Il reste une seule alternative à Cabral et ses camarades: lutter pour détruire le système ou le rallier pour éviter de se noyer .

Dans la paix.

Source : Actucameroun


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