Audiovisuel:Une quarantaine d'entreprises illégales à Douala et Yaoundé

Les travaux de la 8ème session extraordinaire et la 17ème session ordinaire du Comité interministériel d’attribution des bandes de fréquences se tiennent les 09 et 10 mai. Il est question entre autres d’analyser les difficultés rencontrées dans le secteur et de trouver des solutions adéquates. Le fichier national compte 190 sociétés autorisées à utiliser les bandes de fréquences au Cameroun. Un chiffre qui place les autres utilisateurs dans l’illégalité. Dans le secteur de l’audio-visuel on compte «une quarantaine de radios et télévisions à Yaoundé et Douala» qui exercent au noir, indique Raymond Ayene, sous-directeur de la gestion administrative du spectre à l’Agence de régulation des télécommunications (Art). C’était lors de l’ouverture la 17ème session ordinaire du Comité interministériel d’attribution des bandes de fréquences (Ciabaf) ce 09 mai à Yaoundé. Le Comité va tabler sur ces cas litigieux afin de procéder progressivement à leur régularisation. Comme autres questions abordées lors de ces assises de deux jours, le sujet lié à l’utilisation des fréquences aéronautiques, l’utilisation d’un certain nombre de bandes notamment la bande réservée pour la radiodiffusion, la Télévision numérique terrestre (Tnt) «qui doit être nettoyé. Il y a également le problème lié à l’installation d’un certain nombre d’infrastructures sur le site sensible du Mont Mbankolo qui a également été abordé. Il y a des conditions d’accès qui sont définis pour désormais installer des infrastructures au niveau de ces sites. Autres questions, le traitement du brouillage et les communications mobiles», explique M. Ayene.


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