Prévention routière : le jeu trouble des gendarmes

Le Secrétaire d’Etat à la Défense a admis qu’une frange de ses éléments ne joue pas son rôle sur le terrain. Classé au rang des acteurs institutionnels intervenant dans la sécurité routière au Cameroun, la Gendarmerie nationale est sur le terrain. Toutefois, elle a mauvaise presse auprès notamment des populations. C’est cette .réputation qu’ont présentée les députés au Secrétaire d’Etat à la Défense (SEDt Un dit que Galax Yves Landry Etoga a admis de mauvaise grâce. «Il est bon qu’on évite certaines généralités. Les gendarmes font leur travail de manière générale professionnellement. Ils font leur travail et ils te font bien dans un contexte qui n’est pas toujours facile. Mais je suis d’accord avec vous et je suis prêt.à l’admettre il y a également des brebis galeuses qu’il nous faut extirper. Sur ce point, nous ne manquons ni de volonté, ni de détermination. La lutte contre la corruption n’est pas une question qui est spécifique’ à la Gendarmerie nationale. Nous avons des sas dont nous nous occupons », a déclaré lé SED . Une «gestion» qui se traduit par la mise en place d’un certain nombre de mesures anticorruption. «Tout gendarme pris en situation d’indélicatesse est Sanctionné et éjecté.du peloton routier motoriste L’objectif à terme est de pouvoir y voir figurer ceux qui ont un certain niveau de compétence et de moralité. Nous menons également des opérations de contrôle en permanence. Nous bénéficions des rapports des enquêtes menées sur le terrain par la Conac. Nous faisons des opérations de contrôle avec des partenaires tels que la Conac, la Semif avec certains syndicats. Quand nous ayons des. rapports, nous diligentons des enquêtes… nous menons’ des contrôlés inopinés sur le terrain.» Délinquance routière Si la présence des gendarmes sur le terrain se veut avec le temps, un tort causé aux usagers à travers les pratiques de corruption qui ont cours, elle a toutefois pour ambition première de diminuer les accidents sur les routes. D’ailleurs un dispositif bien précis est mis en, place pour jouer le pôle. «Notre premier, niveau d’intervention en matière de police, de la route est ’ constitué de pelotons routiers motorisés de la Gendarmerie nationale, placés sous l’égide de 5 groupements de circulation routière correspondant aux 5 régions de gendarmerie. En appui à ces unités routières, la Gendarmerie nationale…a renforcé son dispositif par la mise en place d’un deuxième niveau d’intervention. La Gendarmerie nationale a lancé en 2011 des opérations spéciales routières, des campagnes de contrôle, surveillance, répression des infractions à la circulation routière. Ces campagnes sont conduites chaque fin de semaine sur l’ensemble du territoire national». Le 3ème niveau d’intervention de la Gendarmerie nationale est récent. Il s’agit selon le Sed de patrouilles spéciales : «le 3éme niveau tient compte de l’incivisme persistant des usagers dé la route. Nous mettons en œuvre, (sur l’axe Yaoundé-Douala) des patrouilles routières motorisées de contrôle des flux routiers. Elles sillonnent en permanence nos routes pour traquer les délinquants routiers. Cette année et celles à venir verront la généralisation de ce type de patrouille» assure Galax Yves Landry Etoga. enthousiaste. Un ensemble de mesures qui pourraient, si elles sont véritablement mises en oeuvre, redorer le blason de la Gendarmerie nationale en terme de sécurité routière


ARTICLE PRÉCÉDENT ARTICLE SUIVANT

Ajouter un commentaire

Vous devez vous connecter pour ajouter un commentaire.

Commentaires