Wilfried ekanga: ‹‹ le cameroun est devenu la capitale mondiale du tribalisme d'état ››

Dans une publication sur sa page Facebook, le militant du MRC dénonce le mutisme du chef d’état camerounais depuis le début des affrontements intercommunautaires à l’Extrême-Nord. Depuis le dimanche 5 décembre 2021, le département du Logone et Chari, est le théâtre d’affrontements intercommunautaires. Ce conflit a entraîné la mort de plusieurs dizaines de personnes, des centaines de blessés et occasionné le déplacement vers le Tchad de plus de 50 000 habitants. Dans une publication sur sa page Facebook, Wilfried Ekanga dénonce le mutisme du chef d’état camerounais depuis le début de ce conflit. « Le Cameroun est devenu la capitale mondiale du tribalisme d’Etat. Ces derniers jours dans le Logone-et-Chari, des compatriotes se sont encore découpés à la machette et se sont brûlés vifs comme des Soya de Limbé, sans que celui que les naïfs nourris à l’huile chaude appellent « le père de la Nation » ne daigne lever le petit doigt, et encore moins s’enquérir physiquement de la situation », critique-t-il ce 13 décembre 2021. Respect des droits des prisonniers politiques L’analyste politique enfonce le clou. « Responsable de tout, mais coupable de rien, le Premier Fainéant du Cameroun a habitué son peuple à ne lui demander aucun compte. Il ne se déplace pas au chevet des sinistrés ; il ne fait pas de communiqué dénonciateur du tribalisme ; il n’invite nullement ses geôliers au respect des droits des prisonniers politiques. Mais il est interdit de lui réclamer toutes ces choses, puisqu’il a, paraît-il, « toujours été comme ça », et donc qu’on doit vivre avec. Même si c’est à son administration que le peuple paye ses impôts. » Wilfried Ekanga rappelle que contrairement à Paul Biya, Maurice Kamto a dénoncé ce conflit intercommunautaire. Pendant ce temps, « des amuseurs publics hors-sujet de profession tels qu’Atanga Nji élucubrent sur les tsunamis à Yaoundé. Un Gang de Malfrats hostiles à l’intelligence et qui brillent par leur incapacité à anticiper les crises et à répondre présent où besoin est. En plus d’être eux-mêmes les architectes de ces crises. »