L’objectif est de rapprocher la Conac des citoyens pour dénoncer la corruption.
L’opération débute ce 17 avril dans la capitale régionale de l’Ouest. D’après la Commission nationale anti-corruption (Conac), cette « clinique anti-corruption » vise à rapprocher la Conac des citoyens, à travers la délocalisation temporaire de ses services.
Pendant cinq jours, plusieurs équipes d’investigations sont sur place pour recueillir, instruire et recouper les dénonciations des pratiques de corruption, et le cas échéant, mettre à la disposition de la justice les auteurs présumés des pratiques dénoncées. Dans le cadre de sa croisade contre la corruption, la Conac a mis en place un numéro vert, le 1517 et un numéro WhatsApp, le 658262682, pour faciliter les dénonciations.
Cependant, avant toute validation de ces dénonciations, les équipes Conac, coordonnées par la division de la prévention et de la communication, des investigations des études et de la coopération descendront sur le terrain, pour attester de la véracité des dénonciations des actes de corruption dénoncés. Rappelons que la « clinique anti-corruption » a été lancée en décembre dernier à Douala. Elle avait en cinq jours, plus de 300 dénonciations.