Selon une étude, près de 30% d'élèves ont subi des propositions sexuelles insistantes
Pour lutter contre le phénomène, une rencontre sur le cadre juridique de promotion et de protection des enfants a récemment été organisée à Yaoundé. Selon une étude réalisée dans les régions du Centre, de l’Ouest et du Nord-Ouest par l’Association pour la Promotion du Développement Local (APDEL), en 2018, 29, 47% des élèves ont subi des propositions sexuelles insistantes malgré leur refus et seuls 43,39% estiment être à l’abri du harcèlement sexuel dans leurs établissements scolaires. En cas de mariage précoce, de nombreuses jeunes filles sont obligées d’abandonner l’école. Pour lutter contre cette pratique dangereuse pour l’avenir des jeunes filles, un atelier de formation des responsables d’organisation de la société civile de défense des droits de l’enfant, s’est tenu à Yaoundé du 22 au 23 mai 2019. «L’objectif de cette rencontre était d’éclairer les participants sur le cadre juridique de promotion et de protection des enfants», rapporte le quotidien Le Jour dans son édition du 29 mai 2019. L’objectif visé par les organisateurs de cette rencontre, à savoir l’Association pour la Promotion du Développement Local APDEL était «de mettre fin à la tolérance que bénéficient souvent certaines personnes soupçonnés des faits de harcèlement sexuel».