Église évangélique du cameroun, mandat provisoire suspendu

La crise de leadership qui sévit depuis le Synode de Ngaoundéré à la tête de cette congrégation se poursuit devant les tribunaux. La bataille pour le contrôle de la gouvernance de l’Église évangélique du Cameroun (EEC) se poursuit. Par ordonnance du 25 avril 2022, le juge des référés du tribunal de Douala-Bonanjo a ordonné la suspension des effets de la décision n° 02/CEE/PH/2021 portant organisation et fonctionnement du Bureau transitoire et du cahier des charges annexé à cet effet, jusqu’à ce que la décision du tribunal de grande instance du Wouri statuant au fond ait saisi la nullité dudit acte. Il a ainsi répondu à la demande de huit personnes qui réclamaient le titre de « doyen d’église » dans diverses paroisses Eeg de Douala et de Nkongsamba. Dans une note d’information signée le lendemain par l’abbé Salemon Mouotse Nze, ce règlement est accusé d' »injustice » car, selon lui, il a été pris en violation de la Constitution et des règlements intérieurs de la CEE et des lois de la République . « Face à ce constat flagrant, nous avons immédiatement déposé les recours nécessaires pour abroger ledit règlement », informe-t-il, reconnaissant la dynamique de déstabilisation que ce nouveau tournant va apporter. Le controversé bureau de transition apparaissait comme la solution consensuelle à la crise que le président d’honneur, le pasteur Charles Emmanuel Njike, avait trouvée à l’issue d’un synode extraordinaire où l’on croyait la réconciliation trouvée, pour en finir avec le bicéphale au sommet. . de cette église a été installée car lors du synode général de Ngaoundéré en 2017, un pacte cynique n’a pas réussi à maintenir l’équilibre ethnique au sommet de l’Église évangélique du Cameroun, pourtant l’une des plus implantées du pays. Deux camps avaient été installés autour des pasteurs Hendje Toya et Priso Moungole, qui ont mené une partie du travail missionnaire par l’intercession de ce patriarche à la retraite, entré dans l’au-delà juste après l’établissement de l’actuel bureau provisoire. Selon un récent rapport du président de cet office provisoire, cette administration désordonnée de l’Église a généré une dette de près d’un milliard de francs. En effet, durant les cinq années de difficultés, les paroisses n’ont plus tenu compte des recettes ni des collectes et ont cessé de verser les parts de leur caisse centrale, au point que la CEE est désormais lourdement endettée auprès du Cnps, les veuves pasteurs. , des retraités, des ministres issus de zones économiquement faibles, des employés de l’École de théologie de Ndoungue et certains prestataires de service.


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