Recherche biomédicale : Une meilleure prise en charge des patients du VIH à 37500 FCFA/an
Cela est rendu possible grâce au cofinancement d’UNITAID et de l’Agence Nationale de Recherche sur le VIH/SIDA et les Hépatites Virales (ANRS). Il s’agit du Dolutegravir (DTG). Ce traitement, à sa découverte, était couteux, il était difficile pour les personnes des pays à revenu faible de s’en procurer. La majorité des malades n’avaient pas accès aux traitements, et le taux de mortalité des personnes séropositives, ne faisait que s’accroitre. Le Messager en kiosque le 12 mars 2019 rapporte que, «son prix initial trop élevé se pose comme obstacle à son accès par les populations du Sud. Alors même que ce traitement agit plus rapidement, est moins toxique, moins sujet à la résistance aux médicaments, et peut être moins couteux que d’autres options disponibles, dans les pays à revenu faible ou intermédiaires (PRFI)» Pour résoudre ce problème et réduire le taux de mortalité dans les pays pauvres, UNITAID (organisation internationale d’achats de médicaments, chargée de centraliser les achats de traitements médicamenteux, afin d’obtenir les meilleurs prix possible, en particulier à destination des pays en voie de développement), et l’ANRS/NAMSAL (Nouvelles stratégies Antirétrovirales et de surveillance chez les adultes infectés par le VIH dans les pays à faible revenu), ont conjugué leurs efforts afin de supporter une bonne partie de la charge du traitement. C’est ainsi que Dolutegravir devient disponible pour à peine 75 dollars, soit 37 500 FCFA par an.