Wilfried ekanga :‹‹ il n'y a que deux tribus au cameroun››

L’analyste politique et sympathisant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun pense que le pays fonctionne avec la tribu des riches et la tribu des gens d’en bas. Dans sa toute dernière sortie épistolaire, Claude Wilfried Ekanga invite les camerounais à identifier leurs ennemis. Le sympathisant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) affirme que l’heure est grave et pouvoir déterminer ceux qui font du mal aux camerounais et à la nation toute entière est primordiale. D’entrée de jeu, il précise donc qu’il n’y a que deux tribus au Cameroun. «Il n’y a que deux tribus au Cameroun, et notre situation commencera à s’améliorer quand nous aurons compris que nous sommes tous dans le même camp. C’est la tribu des riches aux frais du contribuable, la tribu des puissants usurpateurs, la tribu d’une élite malhonnête et cruelle qui pourrit ainsi notre pays à chaque rotation de la Terre. C’est cette tribu là (et elle seule) que nous devons combattre», écrit-il. Après cette tribu des riches, Claude Wilfried Ekanga indique qu’il y a la tribu des gens d’en bas. Elle est populaire. Et elle est composée des «Bassa, les Toupouri, les Bulu, les Duala ou les Bamileke. Tout comme le clan faussaire au pouvoir, elle est constituée de toutes les souches ethniques de la République», précise-t-il. Dans sa sortie épistolaire, le sympathisant du Mrc parle aussi de la suspension du Cameroun de l’Agoa. «Cette semaine, les USA ont mis fin à l’accord douanier (AGOA) signé en l’an 2000, et qui permettait au Cameroun d’exporter ses produits gratuitement sur le marché américain. Le problème c’est que même quand il était valable, nous n’en avons pas su profiter, vu que nous ne produisons presque rien. Mis à part le pétrolier (qui constitue 70% de nos exportations), nous sommes un pays qui importe tout, jusqu’au format A4. Parce que les politiques de création de biens ont été sinistrées par cette funeste tribu des élites. Le pays qu’ils ont vendu à la France à travers le CFA fonctionne selon une règle qu’on appelle le « rationnement de crédit », et il est d’environ 25% seulement du PIB», écrit-il. Au finish il invite les camerounais à identifier la vraie cible. Et s’il y en a qui arrivent à le faire, qu’il le fasse savoir aux autres. Cela pense-t-il, permettra de sortir de la «bêtise».


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