Voici ceux qui salissent l'image du cameroun d'après wilfried ekanga

L’analyste politique Wilfried Ekanga affirme que ceux qui salissent en réalité l’image du Cameroun sont les auteurs entre autres de détournement de deniers publics, de braquages, de violation des droits fondamentaux et de leur propre constitution. Pour Wilfried Ekanga, ceux qui salissent l’image du Cameroun ne sont pas dans les rangs des gens qui souhaitent par des manifestations publiques, dénoncer des maux qui minent notre pays. Bien au contraire, ce sont ceux-là qui sont au pouvoir et se rendent coupables d’un certain nombre de pratiques qui mettent en mal le développement du pays. «Un gendarme assassine un Camerounais à bout portant à Bana pour une histoire de titre foncier. Quelques jours avant, un magistrat zélé fait séquestrer à Douala une haute personnalité du monde des affaires, pour des motifs que seule sa tête vide et lui connaissent. Quelques mois en arrière, une adjudante a fusillé un jeune homme en plein air à Bafoussam, alors qu’il n’était ni armé, ni ne représentait aucune menace», écrit Wilfried Ekanga dans sa tribune intitulée «Yaoundé la belle – qui salit l’image du Cameroun». Wilfried Ekanga s’offusque de voir qu’au Cameroun, on interdit une manifestation publique au motif d’un risque de propagation de la pandémie du coronavirus. Cependant, on mobilise des foules pour aller réserver un accueil chaleureux au président de la République de retour d’un séjour privé à l’occident. Pour l’analyste politique, ce sont de telles pratiques qui ternissent l’image du Cameroun. «On évoque le Covid pour vous empêcher de manifester pour réclamer vos droits ; mais on vous donne de l’argent pour aller sécher au soleil au retour du l’empereur de la République. Elle est où l’image du pays, dans cette animalisation primitive ?», écrit-il. Pour Wilfried Ekanga, ceux qui salissent l’image du Cameroun, c’est ce procureur de la République qui a cru bon de faire fermer Rebecca Enonchong la grande figure de l’entrepreneuriat féminin.