Remaniement ministériel : saint éloi bidoung ‹‹ des baobabs seront déracinés ››
Pour l’homme politique, le prochain remaniement ministériel fera du mal à plusieurs pontes du régime Biya. Attendu depuis plusieurs mois, le remaniement ministériel serait imminent, selon Saint Eloi Bidoung. Pour l’ancien militant du RDPC, « la situation politique au Cameroun » est « suffisamment pourrie pour que Paul Biya réorganise enfin le gouvernement.» Mais, « Paul Biya comme une baleine à l’usine, garde le silence ; Comme s’il avait besoin de se convaincre, qu’il est le Maître de tout ; du temps, des pendules, des calendriers et des agendas du Cameroun. », peut-on lire dans une tribune publiée sur sa page Facebook. Selon Saint Eloi Bidoung, lors du prochain remaniement, « des baobabs seront déracinés, des morts en série et des suicides en cascades suivront selon les prévisions de la météorologie politique. Il est temps de se mettre à l’abri, car la sortie du lion de l’hibernation, du coma ou du confinement pour répondre aux préoccupations des camerounais est proche ! ». Et d’ajouter : « Au moment où la fin du règne de Paul Biya se précise, la cote d’amour du peuple à son endroit s’effrite de manière vertigineuse, son règne peut se résumer par cette phrase : «Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent». De votre amour, Paul Biya n’en a rien à foutre, un homme haï de la population qui le tient pour responsable de ses malheurs en besoins les plus élémentaires : des routes rurales, des dispensaires ruraux fournis en médicaments et en personnels médicaux, des écoles en zones rurales assurées en enseignants et en salles de classes. Ces populations qui veulent du travail pour leurs enfants diplômés des universités réduits à la moto taxi, ou des accompagnements pour leurs auto-insertions sociales. » « Des impatients qui veulent son pouvoir » A côté de ces populations qui le haïssent, note l’homme politique, des impatients qui veulent son pouvoir. Pis, « ils le haïssent autant que ceux qui croupissent dans les prisons, après avoir été ses collaborateurs ou de hautes personnalités de la République avant leurs disgrâces. Certains camerounais le haïssent tout simplement à cause de son entourage ; ces officiers de réserve et sans réserve, cette meute prédatrice qui aura dévoré, brûlé et saccagé les concepts de «démocratie, rigueur et moralisation» qui étaient pourtant des principes devant soutenir son magistère à la tête du Cameroun. Le chapelet des mécontents serait long à égrainer Mais, pour Paul Biya, cela n’a aucune importance, pourvu qu’ils le « craignent ».