Selon certaines indiscrétions, le président de la République Paul Biya n’est plus en bons termes avec les autorités suisses. Si on s’en tient aux informations provenant de certaines de nos sources et relayées par certains de nos confrères comme Cameroon web, les relations entre le président de la République et les autorités suisses ne sont plus au beau fixe. Visiblement, les agissements des activistes camerounais de la diaspora ont réussi à ternir ces relations. Notre confrère ci-haut cité, rapporte qu’en ce moment, il y aurait même une note confidentielle secrète, dans laquelle «des personnalités politiques éminentes de la Fédération suisse ont, « appelé le président Paul Biya, âgé de 88 ans, à démissionner en raison de son échec de la politique du Cameroun». Cela justifierait-il la décision récemment prise par la Suisse d’autoriser une manifestation anti-Biya organisée par les activistes camerounais ? Car rappelons que de sources bien introduites, on a appris que le 28 août 2021, il y aura une marche contre le Chef de l’Etat à Genève. La Suisse perd-elle sa neutralité? Comment comprendre donc ce qui se passe, quand on sait que la Suisse est réputée être un pays neutre. Un pays qui ne s’ingère pas dans les affaires internes d’autres pays. L’historien Achille Mbembe dans une interview accordée à notre confrère suisse letemps.ch. faisait remarquer qu’e réalité, ce pays perd de plus en plus sa légendaire neutralité. Elle se fait passer pour neutre pour protéger ses intérêts financiers. Et de ce fait, il peut être tenu pour responsable dans le drame qui se joue au Cameroun, même s’il ne lui revient pas de résoudre les problèmes camerounais. «La Suisse se prétend neutre, mais en réalité elle ne veut rien savoir. Or, c’est justement ce mur de l’ignorance et de l’indifférence qui passe pour de la vertu qu’il faut casser», a-t-il déclaré. La Suisse pour ou contre Paul Biya Avec la note secrète dont parle notre confrère Cameroun web, on peut se demander à quel jeu joue la Suisse. Un autre confrère de la presse écrite cette fois-ci, faisait remarquer dans sa parution du 11 août 2021, que l’avenir du Cameroun se joue en Suisse. Seulement, ce pays prendrait-il le risque de mettre en péril son système bancaire et les transferts illicites qui y sont faits pour prendre position dans une question de gouvernance? La Suisse peut-elle vraiment tourner le dos au Chef de l’Etat au profit des activistes camerounais? Parlant de la manifestation de la Brigade anti-sadinards du 17 juillet 2021, Achille Mbembe a observé que ce pays d’Europe avait choisi de protéger Paul Biya. «Réprimer de pauvres gens qui souhaitent s’exprimer sur une place publique n’est pas neutre. Ce que nous avons vu en Afrique, ce sont des images de policiers suisses s’acharnant sur des Noirs désarmés qui ne demandaient qu’à se faire entendre. En leur refusant la possibilité de témoigner, la Suisse n’a certainement pas agi en faveur du dialogue. Elle a pris parti pour un tyran au pouvoir depuis trente-huit ans, Paul Biya, qui a passé environ cinq ans de sa vie à l’hôtel Intercontinental à Genève. Pour les Camerounais, ce monsieur est un citoyen suisse. Ne sont pas Suisses en revanche les migrants camerounais qui sont contraints de quitter leurs terres, car leurs conditions de vie ont été saccagées par des pays qui soutiennent les tyrans africains. Si la Suisse était réellement neutre, elle n’adopterait pas une politique anti-migratoire aussi sévère à l’égard du continent africain, et elle n’étoufferait pas les voix qui se lèvent lorsqu’elle abrite à l’hôtel Intercontinental un monsieur qui devrait être à La Haye», a-t-il déclaré.
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