L'opposition gronde après la réduction des heures de cours pour attirer le public

Pour certains acteurs politiques, le remplissage des stades est devenu une affaire politique. Stade de la Réunification de Douala Dans le but de remédier à l’absence des spectateurs dans les stades depuis le début de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), le gouvernement du Cameroun, pays hôte, a annoncé réduction des heures de cours et de travail dans le secteur public. Les activités scolaires et académiques dans le secteur public s’étaleront désormais de 7h30 à 13h. Cette mesure gouvernementale déplait aux opposants camerounais, notamment le député du Social democratic Front (SDF) Jean Michel Nintcheu. Il estime que « cette mesure a été prise à la gloire d’un seul homme M. Biya qui veut à tout prix et à tous les prix que « sa CAN »soit un succès populaire ». « On va au stade de football voir un match par passion et non par fantaisie, par contrainte ou pour plaire à autrui. À ce rythme, on finira par conduire les camerounais manu militari au stade! », se plaint-il dans une publication sur les réseaux sociaux. Pour l’homme politique, le remplissage des stades est devenue une affaire politique : « Cette mesure exceptionnelle créera plus de problèmes qu’elle ne va en résoudre. Elle doit être annulée. Encore que rien ne garantit que cette décision prise à l’emporte-pièce amène le public dans les stades. Les affluences observées le week-end sont un indicateur pertinent de ce que le problème se situe ailleurs », fait-il savoir.


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