Les défis qui attendent les élus locaux

Le 09 février prochain, les camerounais ont rendez-vous avec l’histoire. Ils se rendront massivement aux urnes pour élire les conseillers municipaux et les députés. Les vainqueurs de ce double scrutin électoral, notamment les conseillers municipaux auront du grain à moudre. Avec la promulgation du Code général sur la décentralisation, les élus locaux sont attendus sur le terrain de la mise en œuvre en respect des textes et lois en vigueur. Ils sont surtout évalués à la base de leur programme politique. Les responsabilités qui attendent les élus locaux sont énormes. Entre autres, la gestion des compétences transférées par l’État aux Collectivités territoriales decentralisées(CTD). Ces compétences vont prendre du poids en terme de contenj et même de prestige. Dans cette logique, les élus locaux vont gérer les services sociaux de base,l’aménagement du territoire,de l’urbanisme et de l’habitat, l’environnement et la gestion des ressources humaines avec une fonction publique locale et les ressources financières conséquentes. Grands travaux Sur le plan de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’habitat, les prochains maires devront intégrer,l’organisation et la gestion du transport urbain,les opérations d’aménagement urbain,l’eclairage public,la création des zones d’activités industrielles et commerciales. Il devra aussi aménager les routes urbaines et veiller à l’entretien de routes non classées. En ce qui concerne l’environnement et la gestion des ressources naturelles, l’on retrouve l’alimentation en eau potable, la gestion des ordures ménagères,la creation des espaces verts, des parcs et jardins publics et autres espace de loisirs. Mais pour y arriver, les nouveaux élus locaux pourront aussi travailler avec le secteur privé dans le cadre des contrats de Partenariat public et privé(PPP). Avantages des contrats PPP En somme, grâce au PPP, le Maire ne sera pas obligé de disposer préalablement de la totalité du financement pour réaliser un projet d’investissement public dans le domaine des infrastructures ou équipements collectifs, comme c’est le cas avec les marchés publics. Il pourra donc consacrer les ressources propres disponibles sur les projets purement sociaux qui n’intéressent guère le secteur privé. Pour les infrastructures et équipements collectifs, le partenaire privé pourra les financer entièrement et se rémunérer soit directement auprès des usagers du service fourni, soit alors auprès de la personne publique sous forme de loyer lissé sur la durée du contrat, soit encore une combinaison des deux premières modalités de paiement lorsque le projet, bien que générateur de revenus, demande néanmoins une subvention d’équilibre.


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