Pour l’opposant, il ne fait aucun doute que le pouvoir de préparer des fraudes électorales en directions des prochaines consultations électorales. Au Cameroun, la prochaine élection présidentielle est prévue pour 2025. Soit dans quatre ans. Pour le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), il ne fait aucun doute que le pouvoir de préparer des fraudes électorales en directions des prochaines consultations électorales. Des fraudes « en complicité active avec l’organe électoral, Elecam, l’Administration, en particulier à travers l’ administration territoriale, la Justice dans tous ses démembrements, les médias publics et le Conseil Constitutionnel, lors du scrutin présidentiel historique d’octobre 2018 et du double scrutin municipal et législatif de février 2020, le spectacle pitoyable de fraudes grossières que ses militants, et pas les moindres, ont offert à l’opinion publique lors du récent renouvellement des bureaux de ses organes de base », indique Maurice Kamto dans une publication diffusée sur les réseaux sociaux ce mardi 26 octobre 2021. L’opposant camerounais se souvient que lors de l’élection présidentielle de 2018, la victoire du candidat du RDPC avec 71,2% a été annoncée à l’avance par un faux sondage orchestré par le Minat était basé sur le travail d’un logiciel de fraude développé par une des sociétés alors impliquées dans la sécurisation des cartes nationales d’identité. Falsification des procès-verbaux En plus, détaille le président national du MRC, les chiffres générés par l’ordinateur grâce au logiciel de fraude sont accrédités après-coup par la falsification des procès-verbaux (PV) durant le laps de temps où ces PV séjournent à Elecam, soit 48h, sachant que seuls les PV d’Elecam font foi, conformément au Code électoral en vigueur. Avec plus de 26 millions d’habitants, soutient l’opposant, Elecam ne convainc donc pas avec le chiffre de 7.058.122 inscrits (et ceci avant le nettoyage du fichier électoral), rendu public le 21 août dernier ! Nombreux sont les Camerounais qui se sont inscrits sur les listes électorales et n’ont pas vu leurs noms publiés sur les listes d’Elecam, bien qu’ils détiennent des récépissés d’inscription. « C’est d’ailleurs pour camoufler ces pratiques inavouables qu’Elecam viole à chaque élection l’article 83 (2) du Code électoral qui lui fait obligation d’afficher les listes électorales 4 jours au plus tard avant le jour du vote. Lors du scrutin présidentiel d’octobre 2018, malgré la sommation faite, par voie d’huissier, à Elecam par le MRC, c’est le jour même du vote que les listes taillées sur mesure pour le RDPC ont été finalement affichées par Elections Cameroon. Tous les Camerounais et tous ceux qui ont joué les » observateurs internationaux » dans ce scrutin peuvent l’attester », écrit le leader du MRC.
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