C'était dans un éditorial diffusé sur la Crtv hier 1er septembre 2020 dans le cadre du programme "Micro Majeur". Selon l'auteur du "Les Silences de Paul BIYA", les sorties du président du MRC ne sont pas loin de la démence. "Pas besoin de recourir aux nombreux traités et études sur la santé mentale pour se rendre compte qu’un vent de folie souffle ces temps derniers sur certains volets de la scène publique nationale. La folie dont il est question ici, est manifestée par des personnes que l’on croirait a priori normales et qui n’en sont que plus dangereuses. La première forme de folie met en scène des individus en proie à ce que la psychiatrie qualifierait d’obsession. Ce sont en général des acteurs politiques, mal remis de leurs déconvenues et défaites électorales. Alors, ils s’accrochent à leurs rêves de départ, oublient qu’il y a de vrais vainqueurs et se mettent dans la peau de ce qu’ils auraient bien voulu être. Leur fantasme narcissique est entretenu par des flagorneurs qui flattent leur égo, les consacrent au jour le jour, roi de la contestation et relaient leurs appels absurdes à la sédition et au chaos social. Ils oublient qu’ils font eux-mêmes partie de cette société et qu’en toute logique, ils pourraient ne pas survivre au désordre ainsi orchestré. Leurs discours, comme souvent en pareille circonstance est d’une extrême simplicité. Il se résume ainsi : «Je suis le meilleur, puisque je suis le meilleur et que je suis vraiment el meilleur». Un état mental de tout petit enfant qui revendique le jouet dont on tente de le priver en roulant dans la poussière, bavant et se griffant le visage. Bien sûr, l’on décèle de la part de ceux que l’on pourrait considérer comme les fous de la scène, ce que l’on appelle communément des coups de com. Ces opérations médiatiques essentiellement destinées à assurer la survie et la visibilité d’un personnage menacé par l’oubli. Car c’est long un septennat, c’est long quand on n’est pas qualifié pour être aux premières loges et que le peuple électeur risque donc de vous sortir définitivement de sa tête et de son cœur. Le problème, c’est que le Cameroun n’est pas un terrain de jeu pour déficients mentaux et que l’on ne saurait laisser de tels personnages investir impunément la scène, au risque de continuer à semer le doute quant à la capacité des Camerounais à savoir faire la part des choses entre le bon grain et l’ivraie…».
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