Etoudi : le secret de la toute-puissance de ngoh ngoh

Le Secrétaire général de la présidence de la République bénéficie d’une grande influence au sein de l’appareil d’Etat. C’est depuis 2011 que Ferdinand Ngoh Ngoh trône à la tête du Secrétaire général de la présidence de la République. C’est déjà plus d’une décennie qu’il passe à ce poste-là. Un argument valable pour se faire des ennemis dans le sérail. Si l’homme bénéficie d’une proximité relative avec certains pontes du régime de Yaoundé pour asseoir son hégémonie, il bénéficie également des autres relais de poids. « Les conseillers israéliens de Paul Biya en matière de sécurité et de surveillance, et notamment Eran Moas. Cet homme d’affaires, fournisseur officieux du Bataillon d’intervention rapide (BIR), n’hésite pas à partager une partie de son temps libre avec le secrétaire général de la présidence, notamment dans la station balnéaire de Kribi », note le journal français Jeune Afrique. Jean-Paul Simo Njonou « Ferdinand Ngoh Ngoh a également joué de sa position au palais d’Etoudi pour placer quelques-uns de ses proches à la tête de certaines des administrations majeures du pays. Victor Mbemi Nyaknga occupe ainsi la direction générale de la Société nationale de transport de l’électricité, tandis que Bertrand Pierre Soumbou Angoula est toujours un relais précieux à la tête de l’École nationale d’administration et de magistrature », poursuit le journal. « L’ingénieur Joseph Ngo, à la tête de l’Agence de régulation des marchés publics, l’ancien chargé de mission à la présidence Jean-Paul Simo Njonou, directeur de la Société nationale de raffinage et président du conseil d’administration du port de Kribi, Cyrius Ngo’o, patron du Port autonome de Douala, ou encore le directeur général des Impôts, Modeste Mopa Fatoing – qui permet à Ngoh Ngoh de contrarier certaines ambitions du ministre des Finances, Louis Paul Motaze –, font également partie de ce précieux carnet d’adresses », conclut Jeune Afrique.


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