L’UPC menace de boycotter les élections législatives et municipales. C’est au terme d’un congrès extraordinaire tenu le 2 décembre que le parti historique a brandi la menace. L’Union des populations du Cameroun exige en fait la démission du ministre Paul Atanga Nji. À l’issue du congrès extraordinaire, l’UPC a adopté trois importantes résolutions. La congrès, tenu en présence du secrétaire général Pierre Baleguel Nkot, a posé un certain nombre de conditions. Ainsi, l’UPC: *renonce à participer aux élections du 9 février 2020 si ses listes injustement écartées de la compétition ne sont pas réhabilitées; *exige le départ du gouvernement du ministre Paul Atanga Nji de l’Administration Territoriale pour avoir causé la controverse au sein du parti; *tient le Président de la République et le gouvernement pour responsable de la crise sociopolitique qui pourrait survenir avec ces mesures qui visent la disparition de l’Union des Populations du Cameroun. Cette prise de position de l’UPC fait suite au contentieux préélectoral. En effet, ELECAM a rejeté plusieurs listes de l’UPC. La raison invoqué est « double investitures ». La crise intestine à l’UPC a causé une cacophonie pour les investitures. En effet, les candidats du parti ont été investis par Baleguel Nkot. Il est le secrétaire général élu lors du dernier congrès en octobre 2017. Et en même temps, Robert Bapooh Lipot, qui revendique également le siège de SG suite à la désignation du ministre Atanga Nji avait aussi investi des candidats. Lors du contentieux préélectoral, le Conseil constitutionnel a validé en partie les décisions d’ELECAM par rapport à l’UPC. Les juges constitutionnel ont juste réhabilité certaines listes de l’UPC.
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