Dialogue national : les conditions des groupes armés sont connues

Ils réclament des garanties préalables a leur participation au grand dialogue national convoqué par le chef de l’État. Les chefs traditionnels du sud ouest se sont prononcés sur la position de certains groupes armés. C’était au sortir de leur conférence le 21 septembre dernier. Dans leur correspondance, ils ont examiné 10 points. En ces points ,ils ont posés au gouverneur leurs conditions pre-dialogue. Celles-ci sont l’expression de toutes les populations y compris les groupes armés sécessionnistes. Elles découleraient des consultations auprès de la base. Les sécessionnistes veulent participer au grand dialogue national De ces consultations auprès des populations du sud ouest. Ils en ressort une volonté affichée des groupes armés de participer au grand dialogue national. Ceux ci posent tout de même quelques conditions préalables. Ils souhaitent dans un premier temps participer au debats a travers les médias sociaux. Et ce n’est qu’après avoir obtenu des garanties de leur sécurité qu’ils pourront y être physiquement. Le pouvoir central devrait donc prendre des dispositions pour assurer leur sécurité pendant le dialogue. Un chapelet de conditions Les populations du sud ouest ont émis d’autres conditions préalables à leur présence au dialogue. Elles souhaitent que tous les prisonniers de cette crise soient libérés. Elles souhaitent aussi une restructuration de la CDC et de Pamol. Les chefs du sud ouest souhaitent un fédéralisme à 10 états. À la tête de ces états on retrouverait des individus élus. Les chefs ont aussi évoqué le respect strict de l’équilibre régional lors des nominations et des recrutements dans les société à capitaux publics. Une présidence tournante à la tête du pays et la construction d’un port en eaux profonde à Limbe. Voilà quelques autres des exigences des chefs du sud ouest. Ces chefs défendent que le Cameroun reste un et indivisible. Mais demandent la création d’une chambre des chefs régionaux. Ils pensent aussi que l’État devrait mettre sur pieds un programme de recrutement des élèves sortis des grandes écoles publiques.Cela permettrait, pensent-ils, de consolider l’unité nationale.


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