Cyrille sam baka rejoint les rangs de l'afp

L’ancien vice-président de l’UDC a fait cette annonce dimanche soir dans l’émission l’Arène, diffusée sur canal 2 international. Après avoir démissionné de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) le 10 septembre dernier, Cyrille Sam Baka rejoint les rangs de l’Alliance des forces progressistes du Cameroun (Afp). L’ancien vice-président de l’UDC a fait cette annonce dimanche soir dans l’Arène. Une émission dominicale diffusée sur canal 2 international. « Aujourd’hui, nous sommes en pourparlers avec des associations, d’autres partis politiques… Mais comme vous vous voulez que je vous le dise, mon dévotion est l’AFP qui va donc jumeler avec des associations, d’autres partis politiques…Je ne vais pas évoquer les noms de ces différentes associations et les partis politiques parce que c’est encore ouvert. Nous sommes encore en train de travailler », a annoncé l’homme politique. « J’estime que c’est comme une sorte de continuité » Sur les raisons de ce choix, Cyrille Sam Baka se souvient d’une vielle conversation entre le fondateur de l’UDC Adamou Ndam Njoya et Bernard Acho Muna. C’est un ancien homme politique et avocat camerounais décédé en octobre 2019. Il faut candidat pour l’élection présidentielle camerounaise de 2011 pour le compte de l’Afp. « Cette conversation qui a duré tout un après-midi m’a énormément appris. J’ai réfléchis et je me suis dit : il faut que j’entre dans une famille politique avec quelque chose de nouveau parce que continuer à faire des partis politiques ne sert à rien. (…) En plus de cela vous ne pouvez pas donner une coloration à l’AFP. C’est rare au Cameroun. J’estime que c’est comme une sorte de continuité. Mais le plus intéressant c’est que beaucoup des gens ont compris que ça ne sert plus à rien de créer des partis politiques. », explique celui qui a milité pendant 30 ans au sein du parti d’opposition. Sa démission de l’UDC Cyrille Sam Baka, a démissionné de ce parti d’opposition le jeudi 10 septembre 2020. Il l’avait annoncée lors d’une conférence de presse à Douala. « Des dérives et les dévouements observés depuis ces derniers temps au sein de l’UDC après plusieurs démarches restées infructueuses, m’obligent par principe de respect de la mémoire du fondateur de l’UDC à m’y prendre autrement sur le chantier politique national et international. Mon départ de l’UDC ouvre ainsi la porte à institutionnalisation d’une légalité léguée aux dires de certains responsables du parti dans les réseaux sociaux. » Regrettait l’homme politique.