Conseil de cabinet : le nouveau variant préoccupe le gouvernement

Au cours du Conseil de cabinet de jeudi dernier, le ministre de la Santé publique a fait savoir que la courbe de la pandémie est en nette progression depuis le mois de décembre 2020. Pour lui, la possibilité de l’introduction d’un vaccin n’es.t pas à écarter. Plusieurs communications ont été présentées le 25 février 2021, au cours du Conseil de cabinet présidé par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute. D’abord celle portant sur le sous-secteur des forêts et de la faune, l’autre sur les stratégies de promotion du développement local dans le cadre de la décentralisation, et enfin la dernière sur la situation de la pandémie au Cameroun. Sur ce dernier point, le patron de la Santé publique a fait savoir qu’au 25 février 2021, le Cameroun a enregistré 35 714 cas confirmés depuis l’apparition de cette pandémie, « parmi lesquels l’on dénombre 32 594 patients guéris et 551 décès». Manaouda Malachie relève en outre «la courbe de la pandémie est en nette progression depuis le mois de décembre 2020, en raison notamment du relâchement observé dans le respect des mesures barrières et la multiplication des grands regroupements». Le Minsanté a également indiqué que «des dispositions ont été prises en liaison avec l’Organisation mondiale de la santé, pour identifier d’éventuelles variantes du Covid-19 au Cameroun». Pour lui, une plateforme de laboratoire a été en place à cet effet. Au terme des échanges qui ont suivi l’exposé du patron de la Santé, le Premier ministre, chef du gouvernement a prescrit à Manaouda Malachie «de s’investir dans la détection des nouveaux variants afin de briser la chaîne transmission». D’après Joseph Dion Ngute, le Minsanté «devra également intensifier les opérations de dépistage et veiller au fonctionnement optimal de tous les centres de prise en charge des malades ». De manière globale, le Pm a enfin demandé à tous les membres du gouvernement concerné de s’investir activement dans la sensibilisation des populations au respect des mesures barrières. La question du vaccin Bien avant le Conseil de cabinet du 25 février, le patron de la Santé, au cours d’une sortie (lundi 21 février 2021), à la Crtv, n’a pas écarté la possibilité de l’introduction d’un vaccin au Cameroun, si et seulement si la situation épidémiologique actuelle venait à s’empirer. «Sur la question du vaccin , je voudrais dire que la position du président de la République est claire. Cette position nous a été transmise par le Premier ministre chef du gouvernement. Celle de préparer notre pays aune éventuelle introduction de ce vaccin, mais comme la situation épidémiologique est encore très bonne, on ne va pas courir vers le vaccin. Mais on ne sait jamais. Au cas où on aura recours à un éventuel vaccin, le président ne voudrait pas que ses compatriotes soient dépourvus de vaccins. Car nous sommes dans une situation ou les pays riches se sont accaparés de tous les vaccins Aujourd’hui, n’eut été la facilité Covax qui donne la possibilité aux pays qui n’ont pas assez de moyens de prétendre à une couverture de leur population en vaccins… le principe n’est pas rendre ce vaccin obligatoire. L’administration de ce vaccin va se faire sur la base du volontariat» a-t-il déclaré


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