Code électorale consensuel : célestin bedzigui tacle les militants du mrc

L’homme politique reproche aux militants de ce parti de brandir le code électoral consensuel » comme étant l’unique passerelle vers le progrès. Des leaders de sept partis politiques de l’opposition camerounaise ont travaillé ensemble pour une réforme consensuelle du système électoral. Le 25 novembre 2021, ils ont rendu public leurs différentes propositions. Après pris connaissance du document signé par plusieurs figures politiques, dont Maurice Kamto, le président national du MRC, l’opposant Djeukam Tchameni apporte quelques critiques. Commentant cette publication, Célestin Bedzigui a taclé les militants du MRC : «Bien dit… Frère… Mais les Talibans de la Pensée Unique continueront à brandir le talisman de » code électoral consensuel » comme étant l’unique passerelle vers le progrès…Au fait, ces gens n’ont-ils pas compris que le principe du recours au vote est une répudiation de principe de consensus, la légitimité étant mesurée par la majorité et non par ce consensus en mode serpent de mer? Quand vacuité rime avec vanité», écrit-il sur sa page Facebook. Djeukam Tchameni estime par exemple, « les proposants du Code électoral consensuel comme panacée démocratique souffrent de 3 manquements graves » : « Ils se contentent de répéter comme un mantra que l’on doit se concentrer uniquement sur le code électoral promettant sans le démontrer qu’un bon code électoral nous donnera par enchantement la souveraineté nationale et la démocratie. Ils n’expliquent pas non plus le mécanisme par lequel ils comptent obtenir ce fameux code consensuel à l’intérieur du cadre institutionnel actuel», fait-il remarquer. Les pouvoirs abusifs L’homme politique constate aussi que les proposants du Code électoral consensuel font tous dans le messianisme politique: « Il y aurait une bonne personne qui étant élu grâce à ce bon code électoral consensuel avec les pouvoirs abusifs que lui confère la présente constitution se mettra à se dépouiller de ces pouvoirs, et instaurer à la démocratie. C’est bien mal connaître les hommes politiques. Il n’y a pas un seul cas dans l’histoire où un code électoral a suffi à donner la souveraineté et la démocratie», affirme l’entrepreneur et informaticien.


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